La question du jour avant la 4e étape du Giro : un premier vrai test pour Remco Evenepoel et son équipe vers Lago Laceno ?

Depuis la Grande Partenza de ce Giro, samedi, le Wolfpack n’a pas encore été mis à forte contribution. Certes, il lui a bien fallu protéger son leader d’une chute massive dimanche à un peu moins de quatre kilomètres de l’arrivée à San Salvo. “Remco a trois gardes du corps qui veillent sur lui en permanence : Czerny, Ballerini et Cattaneo”, nous a confié à ce sujet Klaas Lodewyck. Certes, les équipiers de Remco ont encore brillé par leur sens du placement ce lundi vers Melfi. Dans un final rendu compliqué par une route glissante et une descente sinueuse, ils étaient encore quatre au contact de leur chef de file. Ce sont autant de signes de solidité.

Mais la montée de ce mardi vers Lago Laceno constituera un premier vrai test pour autant que les circonstances de course n’offrent pas à Evenepoel l’occasion de se débarrasser quelques jours du maillot rose, comme il en a émis la possibilité, pour décharger ses équipiers du poids de la course.

Cette 4e étape présente deux difficultés assez tôt dans la course : le Passo delle Crocelle (col de 2e catégorie) après 65 km et le Valico di Monte Carruozzo (2e catégorie également) aux deux tiers du parcours. Pour éviter toute attaque de l’un des rivaux du maillot rose, Soudal Quick-Step pourrait dicter le tempo en tête du peloton.

Et si Primoz Roglic ou d’autres ont l’idée de passer à l’offensive dans la principale difficulté du jour, le Colle Molella, dont le sommet est à trois bornes de l’arrivée au Lago Laceno, Evenepoel doit pouvoir compter sur Louis Vervaeke et Ilan Van Wilder pour réagir. “Ce dernier col (NdlR : 9,6 km à 6,2 %) est moins difficile que le Paco Jano où j’avais attaqué l’an dernier à la Vuelta, pense le Brabançon. Mais il serait logique que je m’y fasse attaquer.”

Le Wolfpack se tient prêt à réagir.