Comment Ineos Grenadiers a essayé d’embêter Evenepoel: "Cela aurait été bien de l’obliger à garder le maillot rose"

La formation britannique a pris les commandes du peloton en toute fin d’étape, ce mardi. Avec une motivation bien particulière…

La Rédaction

Remco Evenepoel l’avait annoncé dès samedi, après sa victoire dans le contre-la-montre : il comptait se débarrasser du maillot rose de leader ce mardi, ce qu’il a réussi à faire en l’offrant à Andreas Leknessund, deuxième de l’étape du jour.

Il faut dire que porter le maillot de leader dans un grand tour engendre beaucoup de sollicitations : les cérémonies protocolaires, les contrôles anti-dopage quotidiens, les interviews… En redevenant un coureur parmi d’autres (ou presque), le champion du monde va pouvoir porter sa belle tunique arc-en-ciel dans les prochains jours et surtout gagner une petite heure de repos complet après chaque étape. De quoi éviter d’accumuler de la fatigue qui pourrait se ressentir en troisième semaine de course.

Il n’est donc pas tout à fait surprenant que ses adversaires aient – même timidement – tenté de contrecarrer ses plans. Geraint Thomas, troisième du dernier Tour de France et leader de la formation Ineos Grenadiers, a reconnu que son équipe avait roulé en fin d’étape pour contraindre le Belge à conserver le maillot rose. “J’ai demandé quel était l’écart avec l’échappée parce que ça aurait été bien de lui faire garder le maillot”, a-t-il admis au micro d’Eurosport après l’étape. Avant d’ajouter : “C’était aussi une question de garder le contrôle en tête de peloton. Nous nous sentions tous bien et nous étions en nombre, donc c’était bien.”

Il faut dire que Remco Evenepoel n’avait pour sa part plus d’équipier à ses côtés…

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...