La question du jour au Giro : les étapes de plaine et la tension dans les sprints sont-ils les principaux dangers pour Remco Evenepoel ?
La chute survenue dimanche dans le sprint vers San Salvo a montré que le maillot rose doit rester sur ses gardes.
Publié le 08-05-2023 à 07h47
La réponse : NON. Les images détaillées de la chute survenue dimanche à un peu plus de trois kilomètres de l’arrivée à San Salvo ont montré que Remco Evenepoel ne se trouvait pas loin du coureur qui l’a provoquée. Si Davide Ballerini ne s’était pas trouvé là pour protéger son leader, peut-être serait-il, lui aussi, allé au sol. Une telle chute aurait alors pu avoir de fâcheuses conséquences pour le maillot rose, qui en avait pleinement conscience. “Heureusement, j’étais bien entouré par mes équipiers, dit-il après coup. Mais j’ai tout vu, oui.”
Il a donc réaffirmé que le danger était présent partout pour lui. “Il faut faire preuve de vigilance et bien se placer.” C’est précisément pour ça que Remco Evenepoel essaie de ne pas quitter les premières places du peloton avant de se laisser reculer une fois l’emballage final lancé par les équipes de sprinters. “Je ne me mêle évidemment pas à la bagarre et il y a un respect mutuel entre les sprinters et nous (NdlR : les coureurs visant une place au classement général).”
Bien sûr, la vigilance et un bon placement ne mettent pas le Brabançon à l’abri d’une chute mais cette menace, même si elle est demeure présente, ne lui fait pas aussi peur que le jour sans que peut connaître tout sportif ni l’enchaînement des cols en troisième semaine. Au total, le peloton du Giro montera sept fois à plus de 2000 mètres d’ici l’arrivée à Rome. De quoi pouvoir perdre de nombreuses minutes en cas de coup de moins bien ou de vraie fringale. “Même si je ne peux pas tout contrôler, je dois tout le temps rester sur mes gardes”, conclut Remco Evenepoel. Ce lundi, on attend un nouveau sprint massif à Melfi. Le maillot rose se tient prêt.
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