Le parcours à la loupe : les dix temps forts du Giro 2023

1re étape – Samedi 6 mai : chrono entre Fossacesia Marina et Ortona (19,6 km)

Filippo Ganna, Stefan Küng, Primoz Roglic et Remco Evenepoel devraient se mêler à la lutte pour le premier maillot rose. Le champion de Belgique de la discipline aspire surtout à gagner du temps sur les autres prétendants au succès final, dans trois semaines à Rome.

4e étape – Mardi 9 mai : Venosa – Lago Laceno (175 km)

Première arrivée au-delà de 1000 mètres d’altitude avec la montée du Colle Molella (9,6 km à 6,2 %), dont le sommet se situera à 3 bornes de l’arrivée. Personne ne gagnera le Giro là mais des premiers écarts peuvent s’y faire.

7e étape – Vendredi 12 mai : Capoue – Gran Sasso d’Italia (218 km)

Très longue, cette 1re étape de haute montagne peut faire de gros dégâts avec son arrivée sur le toit du Gran Sasso d’Italia, à 2135 mètres d’altitude. Le col final, classé en 1re catégorie, est très long (26,5 km) avec un pourcentage moyen de 3,4 % mais avec un passage à 13 % dans les ultimes hectomètres.

9e étape – Dimanche 14 mai : Savignano Sul Rubicone – Cesena (35 km)

La veille de la première journée de repos, le peloton a droit au 2e chrono de ce Giro sur un parcours tout plat. Il pourrait y avoir de nouveaux gros écarts entre les favoris pour le maillot rose final.

13e étape – Vendredi 19 mai : Borgofranco d’Ivrea – Crans Montana (207 km)

Le peloton fait escale en Suisse après le passage par le col du Grand Saint-Bernard (34 km à 5,5 %) à 2469 mètres d’altitude, puis la Croix de Cœur (15,4 km à 8,8 %) et l’arrivée au sommet à Crans Montana (13,1 km à 7,2 %). C’est assurément l’une des étapes reine de ce Giro.

16e étape – Mardi 23 mai : Sabbio Chiese – Monte Bondone (203 km)

Nouvelle étape de montagne avec cinq cols au menu. Après avoir franchi le Passo di Santa Barbara (1re catégorie), le Passo Bordala (3e cat.), le Matassone (2e cat.) et le Serrada (2e cat.), le peloton devra conclure l’étape au sommet du Monte Bondone, col de 1re catégorie (21,4 km à 6,7 %).

18e étape – Jeudi 25 mai : Oderzo – Val Di Zoldo (16 km)

Nouvelle étape de montagne avec quatre cols au menu : le Passo della Crosetta (1re cat.), le Forcella Cibiana (1re cat.), le Coi (5,8 km à 9,7 %) et le Val Di Zoldo, col de 2e catégorie (2,7 km à 6,4 %), au sommet duquel se jouera la victoire.

19e étape – Vendredi 26 mai : Longarone – Tre Cime di Lavaredo (183 km)

Dernière étape en ligne avec cinq cols au menu, dont le terrible Passo Giau (9,9 km à 9,3 %) et l’arrivée au sommet des Tre Cime di Lavaredo, col de 1re catégorie (7,2 km à 7,6 %), situé à 2304 mètres d’altitude. C’est là qu’Eddy Merckx avait construit sa première victoire finale au Giro en 1968.

20e étape – Samedi 27 mai : Tarvisio – Monte Lussari (18,6 km)

Ce chrono décisif, avec la montée finale de 1re catégorie (7,3 km à 12 %), s’annonce très spectaculaire dans la mesure où les coureurs changeront de vélo au pied d’un chemin qu’aucune voiture suiveuse ne pourra emprunter.

21e étape – Samedi 28 mai : Rome – Rome (135 km)

L’arrivée finale pourrait voir Remco Evenepoel succéder à Johan De Muynck, dernier vainqueur belge du Giro (en 1978).