Wout van Aert, troisième de Milan-Sanremo : « Le succès de Mathieu van der Poel est mérité »
Même s’il n’a pas enlevé la Primavera une deuxième fois, le Campinois est prêt pour les classiques flandriennes qui débutent dans moins d’une semaine.
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Publié le 18-03-2023 à 18h47
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Pour la troisième fois en quatre ans, Wout van Aert est monté sur le podium de Milan-Sanremo, une classique, son seul monument, qui figure à son palmarès après sa victoire il y a trois ans.
Le Belge pouvait avoir fait le plus difficile et, il commençait à songer comment il pourrait conquérir un deuxième succès dans la Primavera quand Mathieu van der Poel, qui s’était bien gardé jusqu’alors d’aider son éternel rival à recouvrer le sillage de Tadej Pogacar et Filippo Ganna, démarra sèchement dans les derniers hectomètres de la montée du Poggio.
Malgré tous ses efforts, et ceux du numéro 1 mondial et du multiple champion olympique sur piste, van Aert dut se résoudre à ajouter une nouvelle belle place d’honneur à son tableau de chasse. Cependant, compte tenu du retard qu’il a dû encaisser au début de sa préparation à cause d’un refroidissement, il peut se montrer satisfait de sa forme à moins d’une semaine du début des classiques flandriennes qui sont le principal objectif de son printemps.
Mathieu van der Poel après son succès à Milan-Sanremo : “C’était mon premier grand objectif de la saison”« Je ne dois pas avoir de regrets », reconnut le Campinois. « Mathieu a montré à tout le monde qu’il est le plus fort, il a porté la bonne attaque au bon moment. Félicitations à lui. »
Cette 114e édition de Milan-Sanremo est la deuxième la plus rapide de tous les temps (avec une moyenne de 45,773 km/h) après celle gagnée par Gianni Bugno en 1990 (45,806 km/h).
Quiz : testez vos connaissances sur Milan-Sanremo« En effet, ce fut très rapide », dit encore le coureur de Jumbo-Visma dont les équipiers, Jos van Emden en particulier, s’escrimèrent des heures durant à maintenir un écart raisonnable entre le peloton et l’échappée de neuf hommes sortis en début de course. « On a gardé l’échappée à faible distance. Ensuite, la montée de la Cipressa a été un peu plus facile qu’on ne le pensait au départ, surtout parce qu’il y avait un vent défavorable et que le peloton restait important. Donc, tout s’est passé au Poggio, c’est là que tout a explosé. On s’est retrouvé avec un fameux groupe, j’étais avec des gars très forts. Cela veut bien dire que le succès de Mathieu est mérité. »