Dario Gjergja voit rouge : “On me traite comme une ordure”
Samedi à Liège, le coach d’Ostende a été exclu pour deux fautes techniques. Il réagit avec véhémence à ce qu’il estime être une attitude récurrente à son égard.
Publié le 08-01-2023 à 14h46
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Dario Gjergja n’a pas du tout apprécié le spectacle donné samedi au Country Hall. Ce n’est pas tant la défaite d’Ostende face à Liège – “qui mérite amplement son succès” – qui a fait sortir de ses gonds le sélectionneur de l’équipe nationale belge, mais son exclusion pour deux fautes techniques à six minutes de la fin d’un match perdu 87-78.
"En 4,5 mois de Ligue des Champions, on n'a écopé que de trois fautes techniques."
"Ça suffit ! Je ne vais plus me taire une seconde. J’en ai marre que l’on me traite comme une ordure, une m… (sic), lança-t-il après le match. Dans cette Ligue, certains arbitres ne me laissent pas dire un seul mot et me prennent pour un idiot. Si vous ne me croyez pas, comparez le traitement que l’on nous inflige en championnat et sur la scène européenne. En 4,5 mois de Ligue des Champions, on n’a écopé que de trois fautes techniques. Dans la ligue belge, on nous en siffle quatre ou cinq chaque semaine. C’est ridicule et scandaleux. Ce soir (samedi donc), j’ai eu l’impression que mes joueurs risquaient d’aller en prison sur chaque action. De grâce, je demande que l’on nous traite comme les autres. À Alost, on nous a volés. Même chose en Coupe de Belgique à Limburg. Pourquoi ? Quel est le problème ? À qui doit-on s’adresser pour que ce soit résolu une bonne fois pour toutes. Cela ne peut plus continuer. Je répète : le corps arbitral ne nous traite pas de la même façon, selon que l’on joue en Coupe d’Europe ou en championnat. Je sais que l’on va me punir pour mes propos mais je ne peux plus garder le silence. C’en est trop ! Je dis un mot, je reçois une première technique. Et la deuxième fois, j’en reçois une autre. Honnêtement, je ne sais plus ce que je dois faire.”
La commission d’arbitrage devrait se pencher sur le cas de Gjergja cette semaine. Que risque-t-il exactement ? En 2018 contre le Brussels, il avait écopé d’une amende de 1000 euros pour avoir continué à coacher depuis l’entrée du couloir menant aux vestiaires. Cette fois, ses propos pourraient lui valoir une suspension.