Moins de naïveté, plus de caractère, les Belgian Cats doivent retenir les leçons de cette Coupe du monde en vue de l’Euro
Il n’y a pas eu d’exploit pour la Belgique, ce jeudi, en quart de finale de la Coupe du monde. L’Australie était bien trop forte.
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- Publié le 29-09-2022 à 16h16
- Mis à jour le 29-09-2022 à 16h17
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C’est terminé pour les Belgian Cats. Le parcours dans cette Coupe du monde 2022 s’arrête en quart de finale et il n’y a pas de déception à avoir. L’élimination est logique et elle était malheureusement attendue, d’une part depuis la blessure au mollet de la capitaine et métronome de l’équipe belge, Emma Meesseman, d’autre part avec un tirage qui a mené sur la route des Belges, la redoutable équipe australienne, hôte de cette compétition.
L’Australie était trop forte pour la Belgique, beaucoup trop forte, à l’image d’un basket qui évolue à deux vitesses entre les continents. L’Europe ne peut suivre le rythme et le fossé est grand. Les demi-finales de cette Coupe du monde en sont le parfait reflet avec d’un côté les États-Unis et le Canada et de l’autre la Chine et l’Australie.
Le quart de finale des Belges a même tourné à la correction. Les Opals ont mis en avant les lacunes d’un groupe qui manque clairement d’expérience mais pas que. On peut aussi parler d’un manque de caractère et d’une vision du jeu trop naïve ou d’un manque de concentration. Pour espérer avoir une chance – ne fût-ce qu’infime -, il aurait fallu tout donner et aller au combat, ce que les joueuses belges n’ont jamais laissé transparaître face aux Australiennes. On a même senti une forme de défaitisme ambiant. La défense belge était aussi beaucoup trop perfectible, pas assez mobile.
"Soyez rigoureux dans les systèmes", a demandé le coach Demory lors d’un temps mort. Rien n’y a fait, le jeu belge s’est enlisé.
L’absence d’Emma Meesseman a montré les failles. Sans elle, les données sont fort différentes et notamment dans la construction du jeu, défensif surtout. Il faudra en tirer les leçons pour le futur. L’objectif de ce tournoi était d’atteindre les quarts de finale et d’apprendre. Objectif atteint donc. Mais le coach Demory et son staff ont du pain sur la planche dans les mois à venir car en 2023, il faudra être prêt pour l’Euro où la Belgique devrait avoir une belle carte à jouer.