Tomas Van Den Spiegel à propos de la Coupe du monde des Belgian Cats: « Il ne faut pas sous-estimer ce que la Belgique est en train de réaliser »
La Belgique n’a pas à rougir de sa défaite face à la Chine lors de la Coupe du monde. Un avis partagé par l’ancien basketteur international, présent en Australie.
- Publié le 27-09-2022 à 09h57
- Mis à jour le 27-09-2022 à 09h59
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"Ce n’est pas évident d’évoluer sans Emma Meesseman." Le constat de Tomas Van Den Spiegel, présent dans la salle australienne à l’occasion du duel entre la Chine et la Belgique dans la dernière rencontre de groupe de la Coupe du monde de basket féminin, confirme que le retrait sur blessure au mollet de la capitaine belge est une énorme perte pour les Belgian Cats.
Et l’ancien basketteur professionnel, aujourd’hui actif dans le cyclisme, d’ajouter: "En l’absence d’Emma, d’autres joueuses doivent prendre leur responsabilité. On a quand même un bon mix entre des jeunes pour qui c’est une première à ce niveau et des joueuses plus expérimentées. Ça peut donner quelque chose de très bien."
Et les jeunes joueuses belges l’ont démontré face à l’impressionnante équipe chinoise, emmenées par Xu Han, 2,05m, active à New-York Liberty en WNBA et Yueru Li, 2m, coéquipière d’Emma Meesseman et de Julie Allemand à Chicago Sky. Durant trente minutes, les Belgian Cats ont serré les dents pour tenter d’arrêter les transitions offensives ultrarapides d’une équipe qui est assurément la révélation de ce tournoi. On savait les Chinoises (7e au ranking mondial) costaudes avant l’entame de la compétition, mais à ce point, sans doute pas.
En véritable rouleau compresseur, la Chine n’a jamais diminué l’intensité et a fini par étouffer des joueuses belges, fatiguées à l’entame du dernier quart-temps qui s’est soldé par un sévère 27-10.
Mais dans l’ensemble, les joueuses de Valéry Demory n’ont pas à rougir de cette défaite, la deuxième depuis l’entame de la compétition. Dans les circonstances que l’on connaît, la Belgique a fait ce qu’elle a pu et l’a plutôt bien fait. Avec une réussite un peu plus présente (21% à nouveau à 3 points comme face à Porto Rico), elle aurait même pu faire trembler le géant chinois.
Les Belgian Cats peuvent donc aborder les quarts de finale avec confiance. Sur une rencontre, tout est possible et peu importe l’adversaire. Quoi qu’il arrive, les joueuses belges peuvent être fières du chemin parcouru. "Il ne faut pas sous-estimer ce que la Belgique est en train de réaliser, tient à souligner Tomas Van Den Spiegel. C’est un changement de génération et c’est déjà bien d’atteindre les quarts de finale. On est dans le Top 8 mondial. N’oublions pas que pour plusieurs joueuses, il s’agit d’une première expérience dans un tournoi international comme celui-ci. Ça peut aider pour le futur."
On connaîtra cet après-midi le nom de l’adversaire des Belgian Cats en quart de finale.