Jeux Olympiques : "Emma Plasschaert est sur la bonne voie pour Paris 2024", estime Evi Van Acker

Responsable du haut niveau de la voile pour la partie néerlandophone du pays, Evi Van Acker a aussi vécu une semaine "test" lors du 1er événement préparatoire aux JO de Paris, ces derniers jours dans la Marina de Marseille.

Belga
Testevent Parijs 2024 - Emma Plasschaert start op zevende plaats aan medaillerace
Emma Plasschaert est actuellement l'athlète belge la plus à même de succéder à Evi Van Acker au palmarès des Jeux olympiques. ©BELGA

Emma Plasschaert, celle qui est actuellement la plus à même de suivre Evi Van Acker au palmarès la médaillée de bronze des JO de Londres (2012), a connu une compétition faite de beaucoup de hauts et de quelques bas en ILCA 6, la nouvelle appellation du Laser Radial dans laquelle Van Acker excellait.

"Nous essayons tous dans l'équipe d'apprendre le plus possible sur ce type de compétition en vue des JO de l'an prochain", a expliqué la Gantoise de 37 ans. "Il y a la logistique à régler, plus facile cette olympiade vu la proximité du lieu, et le logement - nous avons pris nos quartiers à proximité du site avec toutes les facilités possibles -, mais le principal se déroule naturellement sur l'eau", précise Van Acker. La responsable de la délégation belge à Marseille a géré cette semaine, avec les coaches, six athlètes (quatre bateaux), dont Emma Plasschaert, qui a terminé cette répétition générale des JO à la 6e place du classement final en ILCA 6.

Et l'on ne peut pas dire que la délégation flamande se soit laissée prendre au dépourvu. "Dès après Tokyo, où Plasschaert a fini 4e en 2021, nous avons établi une base ici à Marseille, au club de la Pointe Rouge (à une centaine de mètres de la Marina olympique). Nous nous y entraînons régulièrement dans les mêmes conditions que les futurs JO", selon la Sportive belge de l'Année 2012. "À la vue des résultats d'Emma cette semaine, j'en conclus qu'elle est sur la bonne voie pour Paris 2024", annonce-t-elle. "Elle est 'fit' et le fait d'avoir remporté plusieurs régates et de rivaliser avec le podium lui a donné la confiance nécessaire à l'approche des Mondiaux, dans 3 semaines à Scheveningen."

Sans une disqualification dans la 1re manche dimanche dernier et une autre à cause d'un départ volé lors de la 8e, l'Ostendaise de 29 ans aurait d'ailleurs fini sur le podium. La Néerlandaise Marit Bouwmeester, qui a ajouté samedi une ligne à son impressionnant palmarès, n'a de son côté remporté qu'une seule manche. "Il nous reste encore du temps pour travailler ces détails et 'mettre les points sur les i'", assure la directrice technique de la fédération flamande de voile. "Avec les coaches, il y a un gros travail d'analyse qui est effectué, et le travail des départs, avec ses notions de temps et de distance, est quelque chose que l'on peut entraîner hors compétition."

Outre Plasschaert, les trois autres bateaux belges présents à Marseille tenteront à Scheveningen de décrocher les premiers tickets pour Paris 2024. "Un top-16 aux Pays-Bas sera synonyme d'une qualification pour le pays en dinghy (soit la classe ILCA 6 de Plasschaert et ILCA 7 de William De Smet, ndlr), tandis qu'un top-10 sera nécessaire en skiff (la classe 49erFX d'Isaura Maenhaut et Anouk Geurts et 49er de Yannick Lefèbvre et Jan Heuninck, les deux skippers de la fédération francophone, ndlr). D'autres Belges y participeront, mais ces Mondiaux seront encore probablement trop tôt pour eux dans l'espoir d'une qualification pour Paris", a conclu Van Acker. En cas de non qualification à Scheveningen, les Euros des classes respectives et la régate de la dernière chance, en avril 2024 à Hyères, offriront encore la possibilité de décrocher le précieux sésame.

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