Théo Mathy est décédé à l'âge de 82 ans

C'est une grande figure du journalisme sportif qui s'est éteinte cette nuit. Théo Mathy, malade depuis quelques mois, est décédé tranquillement dans son sommeil, à son domicile de Sombreffe.

Né à Namur le 23 octobre 1924, Théo Mathy a débuté sa carrière de journaliste en presse écrite, au journal Les Sports, puis à La Cité. Il a ensuite participé à la naissance de la télévision en rejoignant la rédaction sportive de la RTBF. Il est d'ailleurs resté fidèle à la télévision publique jusqu'à l'âge de la pension. C'est Rodrigo Beenkens qui lui a succédé.

Théo Mathy en connaissait un bout sur le sport belge et étranger. Il est d'ailleurs l'auteur d'un "Dictionnaire des sportifs belges". Néanmoins, c'est le cyclisme qui l'a réellement révélé au petit écran. A L'instar de Luc Varenne à la radio, Théo Mathy était le spécialiste du vélo à la télévision. Il a connu la grande époque du cyclisme belge. Celle d'Eddy Merckx évidemment, les années 60-70.

Le journaliste avait eu la chance de côtoyer le "Cannibale" durant sa plus tendre enfance. "Eddy était le fils de l'épicier de mon quartier", se plaisait à rappeler Théo Mathy.

Une fois pensionné, Théo Mathy a collaboré pendant plusieurs années avec les quotidiens Vers l'Avenir, Le Jour et Le Courrier. Il y écrivait notamment tous les jours un billet lors du Tour de France.

On retiendra de lui qu'il était un journaliste plein de sagesse et particulièrement bien documenté, un peu comme l'est aujourd'hui son successeur, Rodrigo Beenkens. C'était aussi un amoureux de peinture, d'art plastique et de littérature.

(Rodolphe MAGIS)

A lire aussi,une page spéciale dans Vers l'Avenir, Le Jour et Le Courrier ce mercredi 28 mars.