Un 2e contrôle positif pour la sprinteuse nigériane Blessing Okagbare
La sprinteuse nigériane Blessing Okagbare, suspendue pour dopage à l’hormone de croissance le jour des demi-finales du 100 m aux JO de Tokyo, se voit aussi reprocher un contrôle positif à l’EPO plus tôt dans la saison, a annoncé l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) jeudi.
- Publié le 07-10-2021 à 12h32
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Parmi les outsiders du 100 m, la vice-championne olympique du saut en longueur 2008 avait été suspendue provisoirement et exclue des Jeux olympiques juste avant les demi-finales de la ligne droite le 31 juillet pour dopage à l’hormone de croissance, suite à un contrôle réalisé hors compétition le 19 juillet en Slovaquie.
L’AIU précise dans un communiqué que la sprinteuse a aussi été contrôlée positive à l’EPO suite à la réanalyse d’un échantillon prélevé hors compétition au Nigeria le 20 juin.
Organisme indépendant chargé entre autres de la lutte antidopage dans l’athlétisme depuis 2017, l’AIU reproche à l’athlète de 32 ans (33 ans samedi) une troisième atteinte aux règles antidopage pour son «refus de coopérer» au cours de l’enquête. Le gendarme antidopage lui reproche de ne pas avoir fourni «certains documents essentiels, archives et disques durs».
L’athlète nie tout ce qui lui est reproché, et son cas sera porté devant le tribunal disciplinaire, précise le communiqué.
Okagbare faisait partie cette saison d’un groupe de très haut niveau basé en Floride et entraîné par l’Américain Rana Reider, qui comporte notamment l’Américain Trayvon Bromell et le récent champion olympique canadien du 200 m Andre de Grasse.