Hugo Siquet, encore un arrière latéral luxembourgeois chez les Diables rouges: "Je suis content de suivre la lignée"
Après un passage pénible en Allemagne, Hugo Siquet est désormais Diable rouge. Coïncidence, comme les arrières droits Thomas Meunier et Timothy Castagne, il est originaire de la province du Luxembourg.
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- Publié le 05-09-2023 à 16h42
- Mis à jour le 13-09-2023 à 10h43
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Hugo Siquet ne s’attendait pas trop à se retrouver à la table des Diables rouges, en conférence de presse, ce mardi. Mais il n’a pas caché son bonheur de rejoindre l’équipe nationale où il a été bien accueilli, sans être totalement perdu puisqu’il a côtoyé plusieurs Diables chez les Diablotins ou en club (Al-Dakhil, Deman, Bodart, Debast).
S’il ne sait pas trop si Domenico Tedesco le fera jouer – "il m’a dit de prendre du plaisir, mais si je peux avoir des minutes, je prends, je donnerai tout à l’entraînement" –, il se disait qu’une place était à prendre : "À court terme, je ne sais pas, mais je savais que je n’étais pas loin, qu’il y avait une place à prendre. Je suis content du boulot fourni mais j’ai envie de faire encore mieux", a-t-il déclaré ce mardi depuis le Centre national de Tubize.
Un hasard du poste d’arrière droit fait qu’il est occupé par quelques joueurs originaires de la province du Luxembourg: Thomas Meunier, Timothy Castagne, Hugo Siquet désormais. "C’est très bien pour la province, je suis content de suivre la lignée et j’espère qu’il y en aura d’autres", sourit le joueur originaire de Petit-Han, qui a déjà côtoyé Meunier – "un top gars" – et va apprendre à mieux connaître Castagne lors de ce rassemblement.
La confiance au Cercle
Cette première sélection chez les A est une belle récompense pour Hugo Siquet, qui rappelle que tout peut aller très vite dans le football. Il y a un an, l’ancien arrière droit du Standard était remplaçant à Fribourg, et sa situation n’a cessé de se dégrader au fil de l’automne. "Hugo est un taiseux mais on voyait qu’il n’allait pas bien, note Yves, son papa. Depuis tout petit, il a toujours eu la confiance de son entraîneur, et là, il ne l’avait plus."
Son transfert, sous la forme d’un prêt d’un an et demi, au Cercle Bruges, en janvier dernier, lui a offert une possibilité de bien rebondir. "Il lui fallait un projet qui lui convienne, reprend le paternel. Après la première rencontre avec l’entraîneur Muslic, il a tout de suite dit qu’il s’était passé quelque chose de positif". Au point d’être sélectionné par Domenico Tedesco pour les matchs en Azerbaïdjan (ce samedi, 15h) et contre l’Estonie (mardi, 20h45). "Si on me l’avait dit il y a un an, cela aurait été difficile d’y croire, souriait-il ce mardi. Je savais que la roue allait tourner mais, franchir le pas au Cercle Bruges n’était pas, sur papier, le plus facile." En un an, l’horizon du Luxembourgeois s’est tout de même solidement dégagé.