Le Spirou élimine Anvers des BNXT playoffs, le coach Sam Rotsaert est "fier de mon équipe"
Le Spirou Charleroi n’en finit plus de séduire en BNXT playoffs. Les hommes de Sam Rotsaert prennent leur mission de fin de saison très au sérieux. Appliqués dès le coup d’envoi, les Carolos, larges vainqueurs au match aller face à Anvers, n’ont jamais mis leur qualification en danger sur le parquet anversois samedi soir et se sont imposés à la Lotto Arena (67-77), enchaînant une huitième victoire consécutive. De quoi aborder le prochain duel face à Leiden, champion des Pays-Bas, avec un maximum de confiance. "Je suis fier de mon équipe, savourait le coach Sam Rotsaert. On est parvenu à contrôler la majeure partie du match comme il le fallait, en exécutant très bien notre plan de jeu. On n’a pas laissé notre adversaire prendre confiance et mettre notre qualification en péril."
- Publié le 04-06-2023 à 16h46
En maintenant Anvers sous les 70 points à deux reprises, Charleroi a très bien réussi sa mission défensive face à un collectif pourtant plus physique sur papier. Alors que sur le plan offensif, les Carolos ont pu compter sur un Jhivvan Jackson toujours très inspiré et un collectif soudé. Tout le contraire de Giants qui n’ont pas semblé très concernés malgré leurs efforts en deuxième mi-temps pour tenter de boucler leur saison sur une note positive. Mais ils n’ont pu éviter une cinquième défaite de rang. "Nous avons été trop passifs, à l’image de nos meneurs, a commenté Ivica Skelin, le coach de l’année. Nous avons laissé trop de points faciles et de secondes chances à notre adversaire. Charleroi mérite amplement sa qualification."
Pour le Spirou, les vacances attendront donc encore un peu. Dès ce lundi (20h30), les Carolos reçoivent Leiden au Dôme pour le match aller des demi-finales. Un timing très court qui laisse Sam Rotsaert perplexe. "Nous avons 48 heures pour préparer ce duel tout en sachant que mes joueurs ont besoin d’un jour de repos après le match de samedi. Il faut rester sérieux. Si la Ligue désire gagner en crédibilité, il faut revoir l’agencement du calendrier."