Giro: Geraint Thomas espère "une belle journée d'anniversaire" ce jeudi
Senne Leysen a animé l’étape du Giro, ce mercredi, et Alberto Dainese l’a gagnée au sprint. Les favoris ont passé une journée tranquille avant le final fou dans les Dolomites.
Publié le 24-05-2023 à 19h15 - Mis à jour le 24-05-2023 à 19h16
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Les sprinters n’ont pas laissé passer l’occasion, ce mercredi à Caorle, au terme de la 17e étape du Giro, laquelle s’est terminée par un emballage massif dont Alberto Dainese s’est montré le meilleur. Dernier rescapé d’une longue échappée de quatre hommes, terminée par un raid solitaire d’une vingtaine de kilomètres, le Belge Senne Leysen venait d’être repris à cinq kilomètres de l’arrivée.
Comme l’année dernière, l’Italien de DSM a donc enlevé une étape en devançant plusieurs de ses compatriotes, Jonathan Milan (2e), maillot cyclamen du classement par points, Niccolo Bonifazio (4e) et Simone Consonni (5e), parmi lesquels seul l’Australien Michael Matthews (3e) a pu s’intercaler. Un sprint très serré, avec les trois premiers dans un mouchoir, dont Mark Cavendish a été écarté à deux bons kilomètres de l’arrivée. "Mes équipiers ont fait un boulot formidable, s’est félicité le vainqueur Alberto Dainese. Je me suis retrouvé devant trop tôt dans le sprint, donc je me suis écarté et j’ai attendu que quelqu’un d’autre le lance. J’ai pu rattraper mon retard et dépasser Matthews dans les derniers mètres. Je dois être honnête, je pensais que je n’avais pas réussi. C’est une joie immense."
Arne Marit n’a pas les mots
Au contraire de l’ancien champion d’Europe des espoirs, notre compatriote Arne Marit a franchi la ligne d’arrivée en pestant. Le coureur d’Intermarché-Circus-Wanty venait de terminer en douzième position, en roue libre, bien loin de ce qu’il espérait. "J’ai survécu durant deux semaines en montagne parce que j’avais en tête cette étape, a-t-il expliqué. Nous avons tout fait parfaitement, j’avais les jambes pour gagner ma première étape sur un grand Tour. J’ai lancé mon sprint et ma chaîne s’est cassée. Je n’ai pas de mots."
Thomas et ses 37 bougies
Les favoris au général, Geraint Thomas en tête, ont, eux, passé une journée tranquille à la veille des trois grandes étapes dans les Dolomites qui détermineront le successeur de Jai Hindley, dimanche à Rome, où un nouveau sprint est attendu. "Ce mercredi, nous avons économisé au maximum nos forces", a confirmé le porteur du maillot rose. Le Gallois, vainqueur du Tour de France 2018, espère s’imposer dans cette 106e édition du Tour d’Italie et il reste confiant.
"On a essuyé quelques averses mais rien de comparable à ce que l’on a subi les jours précédents. Heureusement, on a eu des conditions meilleures et plus chaudes sur la fin. La finale de l’étape a pourtant été folle, donc je suis heureux que tout cela soit derrière nous", a déclaré le coureur Ineos. Les équipes de sprinters voulaient rouler et elles ont maintenu un rythme élevé, tandis que nous étions bien groupés juste derrière, a poursuivi Geraint Thomas, lequel fêtera en leader du Giro son trente-septième anniversaire. Ce sera sympa. Espérons que cela sera une belle journée d’anniversaire. Il reste tellement de travail d’ici dimanche...".