Les dix mots de Siebe Van der Heyden: "Le titre, c'est le moment pour l'Union"
Pion central de l’Union Saint-Gilloise – qui reçoit Genk ce dimanche –, le défenseur Siebe Van der Heyden rêve du titre avant un probable transfert cet été.
Publié le 13-05-2023 à 06h00
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L’image se répète après chaque match de l’Union Saint-Gilloise. Au coup de sifflet final, les joueurs se massent face à leur public pour entonner Bruxelles, ma ville. Qu’il soit titulaire, remplaçant ou suspendu, Siebe Van der Heyden (24) lance le chant, le poing levé. Un rituel qui pourrait prendre fin au terme de la saison après quatre ans de bons et loyaux services. Avant la rencontre cruciale de ce dimanche face à Genk, le défenseur unioniste a commenté sur dix mots que nous lui avons soumis.
Le titre: "Il faut rester calme"
"C’est un objectif qui nous trotte dans la tête depuis deux saisons. Au fil des mois, on se dit que c’est réalisable même s’il faut rester calme. Je n’aurais pourtant jamais pensé pouvoir jouer le titre en signant ici. J’en rêve depuis tout petit. Maintenant, c’est le moment d’y arriver. Si on ne l’atteint pas, ce sera difficile d’à nouveau enchaîner. Cela donnerait un coup au moral de tout le club."
Ligue Europa: "J’ai mal vécu après Glasgow"
"Nous avons vécu un parcours phénoménal en Coupe d’Europe avec nos supporters toujours présents, partout. La preuve que tout est toujours possible avec l’Union. Dès le départ, on a joué crânement notre chance. Avec le recul, le match à Glasgow a été important dans ma saison (NDLR: Van der Heyden avait provoqué un penalty via une faute de main). J’ai mal vécu la chose pendant des semaines et, heureusement, ma famille m’a aidé. Dans la foulée, j’ai dû vite me reprendre car les matchs s’enchaînaient. Je suis heureux d’avoir gardé ma place de titulaire. Cela a été frustrant de ne pas jouer la manche retour face à Leverkusen (NDLR : il était suspendu), le stress était encore plus grand en tribunes que sur le terrain."
Carton jaune: "C’est un record ?"
"Je m’y attendais à celui-là (rires). Je sais que j’ai pris trop de cartons. Combien ? Dix-sept ? C’est un record ? (rires). Je ne commets pas beaucoup de fautes, mais quand j’en fais une, je suis souvent averti… C’est un peu frustrant, mais je ne changerai pas mon style de jeu ni mon caractère. Je suis un joueur qui mouille le maillot et qui, parfois, va un peu fort dans le duel."
Transfert: "Envie de faire un pas en avant"
"Cela fait quatre ans que je suis à l’Union et bien sûr que j’ai envie de faire un pas en avant. De connaître un nouvel environnement. Mais je ne suis pas seul à décider. C’est possible que les fans ne me voient plus la saison prochaine. Je pense souvent au fait qu’il ne me reste peut-être plus que deux matchs au Parc Duden et cela me fait mal. Le jour où je quitterai ce club, j’aurai à coup sûr des larmes aux yeux."
Liga: "Un rêve de jouer contre le Real"
"Majorque et Valladolid se sont intéressés à moi récemment. La Liga est un championnat incroyable. Tout le monde rêve de jouer contre le Real Madrid ou Barcelone. Je suis un grand fan de Dortmund mais aussi du Real. Avec le recul, c’était tout de même le bon choix d’être resté à l’Union et d’avoir pu confirmer cette saison. Certains se demandaient si on allait pouvoir répéter ces performances…"
Diables rouges: "Un transfert pour être encore sélectionné"
"Si je veux encore être appelé avec la Belgique, c’est important de boucler un transfert cet été. Presque tous les Diables rouges jouent à l’étranger… Mais je ne veux pas aller trop vite non plus, je sais qu’il faut que je performe d’abord à un très haut niveau si je veux être rappelé. Je veux encore porter ce maillot."
Chouchou du coach: "Les joueurs ont cru en lui"
"Non, je ne pense pas être le chouchou du coach. Nous sommes arrivés au même moment ici et nous avons créé une très bonne relation. J’ai confiance en lui et il réalise une superbe saison malgré les doutes de beaucoup de gens externes au club. Les joueurs ont cru en lui et il a prouvé qu’il avait les qualités pour réussir. Il veut qu’on joue encore plus au football que la saison dernière, sans se baser essentiellement sur les contres."
Bruxelles, ma ville: "À raconter à mes enfants"
"La chanson qu’on chante avec les supporters après les matchs… Les paroles resteront gravées dans ma tête jusqu’au bout de ma vie. Je suis très fier de pouvoir lancer ce chant. C’est toujours un sentiment spécial devant cette tribune et de voir tous les supporters avec le poing levé. Je le raconterai à mes enfants plus tard."
Obi: "Sans mon chien, je serais plus nerveux"
"C’est le nom de mon chien. Avant les entraînements, je vais souvent le déposer chez ma maman qui habite près de chez moi. Puis je vais directement le rechercher pour aller me promener avec lui. Il me permet de me vider la tête. S’il n’était pas là, je serais plus nerveux."
Tatouage: "Un nouveau en cas de titre"
"Je ne sais pas combien j’en ai, j’ai arrêté de compter (sourire) . J’en ai sur tout le bras gauche et sur la cuisse. Chaque tatouage a une signification. Mon tout premier a été fait pour ma mère. Il signifie que tout ce que je suis devenu dans la vie est grâce à elle. J’ai aussi un “Carpe diem” sur le bras. Il y a aussi l’emblème de l’Union SG que j’ai fait tatouer sur ma jambe après le titre en D1B. En cas de nouveau titre, je me tatouerai peut-être certains mots du chant Bruxelles ma ville …"