Remco Evenepoel avant le Giro 2023 : “Je ne suis pas le favori du chrono”
Ce jeudi, Remco Evenepoel a reconnu le parcours de l’étape initiale.
Publié le 04-05-2023 à 17h53
:focal(251x175.5:261x165.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/EYGWXR7G7ZBANJELY23QUZMVOE.jpg)
C’est par visioconférence – une habitude au sein de la plupart des équipes – que Remco Evenepoel s’est adressé ce jeudi en début d’après-midi à la presse internationale. Arrivé la veille d’Espagne, il a effectué une dernière fois la reconnaissance du parcours du chrono de samedi. “Je l’avais déjà faite en novembre mais je voulais me rafraîchir la mémoire, dit-il. Il me convient assez bien. C’est plat jusqu’à deux kilomètres de la ligne d’arrivée. Là, ça monte (NdlR : en fait, il y a une côte de 1,2 km à 5,2 % de moyenne).”
Reste que le champion de Belgique de la discipline ne se considère pas comme le prétendant n°1 à la victoire après cet effort de 19,6 bornes. “Je ne suis pas le favori du chrono. Je miserais plus sur Filippo Ganna ou Stefan Kung. Mon objectif est de gagner du temps sur mes rivaux.”
À commencer par Primoz Roglic, dont il se sent proche. “Au Tour de Catalogne, on essayait de grappiller des secondes tous les jours parce qu’il n’y avait pas de contre-la-montre mais, ici, on ne devra pas se faire la guerre comme ça, dès le début. J’espère pouvoir faire la différence sur les efforts chronométrés et être toujours à son niveau en montagne.”
Quand un journaliste slovène lui demanda d’être un plus précis sur sa tactique, il botta en touche avec le sourire. “Vous êtes slovène. Donc, je ne vais pas vous dévoiler ma stratégie.”
Evenepoel s’attend, en tout cas, à ce que certaines équipes rendent la course ouverte dès dimanche et la première étape en ligne. “Chez Jumbo et chez nous, les choses sont claires : il y a un leader. En revanche, d’autres formations peuvent jouer plusieurs cartes. Je pense particulièrement à Bora-Hansgrohe, Bahraïn-Victorious et EF Education-EasyPost. Ils essaieront de surprendre tactiquement, ce qui pourrait rendre la course plus difficile à contrôler mais j’ai confiance en mes gars. L’équipe est prête.”
Son leader aussi. “Je ne veux pas qu’ils me considèrent comme leur chef. J’essaie au contraire de détendre l’atmosphère.”
Mais samedi, les choses sérieuses commenceront.
Le Covid menace le Giro de Remco : “On n’a pas peur mais on fait très attention”