Supercoupe d'Espagne : Ancelotti laisse encore Hazard sur le banc
Malgré 120 minutes, les six changements possibles et les difficultés offensives du Real, Eden Hazard ne s’est pas levé du banc en demi-finale de la Supercoupe.
Publié le 11-01-2023 à 23h20 - Mis à jour le 12-01-2023 à 06h00
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Que ce fut laborieux et compliqué pour le Real Madrid, ce mercredi soir ! Il aura fallu s’en remettre à la loterie des tirs au but pour se dépêtrer de cette demi-finale piégeuse de Supercoupe d’Espagne face à Valence. Dans cette séance remportée 4 à 3, Thibaut Courtois a sorti le quatrième tir adverse, tout en comptant sur un raté de Comert dès la deuxième tentative pour faire la différence. Les tireurs madrilènes ont quant à eux été parfaits.
Courtois solide, Hazard spectateur
Avant d’en arriver à cette conclusion positive, les cadres du Real Madrid ont pourtant connu toutes les peines du monde à se montrer dangereux. Valence aussi, ceci dit. Sans doute fatiguées par le déplacement jusqu’à Riyad, en Arabie saoudite, les deux équipes ont eu énormément de mal à trouver leur rythme.
Comme souvent dans ces cas-là, il a fallu une action individuelle pour débloquer la situation. Karim Benzema s’est lui-même offert un penalty qu’il a converti sans trembler (39e). Valence a cependant répliqué à peine 25 secondes après la reprise en deuxième mi-temps, via Lino qui a profité des errances défensives pour tromper Thibaut Courtois (46e). Même s’il n’a rien pu faire sur cette égalisation, le portier belge a une nouvelle fois été très bon. Il a notamment sorti deux grosses opportunités laissées par sa défense, à nouveau assez fébrile. Ses attaquants n’ont pas été bien meilleurs. Rodrygo n’a quasiment pas apporté de danger, alors que Vinicius Jr. a attendu la fin de la rencontre pour enfin sortir de sa coquille.
Pendant ce temps-là, Eden Hazard a dû se morfondre sur son banc. Carlo Ancelotti avait pourtant l’occasion de réaliser six changements. Il en a opéré cinq. Il aurait surtout peut-être pu éviter de stresser jusqu’au bout de la nuit en optant pour un joker offensif déterminé à se montrer, comme c’est le cas du Brainois. Hazard sait en tout cas désormais à quoi s’en tenir.
Le Real Madrid connaîtra ce jeudi soir son adversaire de dimanche en finale : le Barça ou le Betis.