Six victoires d’affilée sur Anderlecht: c’est l’Union qui sourit
L’Union Saint-Gilloise a battu Anderlecht pour la sixième fois d’affilée et reste au sommet de la capitale.
Publié le 09-01-2023 à 06h00
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Et de six. L’Union poursuit son incroyable série de succès dans le derby bruxellois en infligeant à Anderlecht un sixième revers consécutif. On a longtemps cru que l’équipe de Saint-Gilles serait celle qui allait sortir de cette rencontre avec des regrets, mais fidèle à ce qu’elle montre depuis un moment, elle ne voulait pas perdre. Et se contenter du nul n’est pas le style de Karel Geraerts, ni de son groupe.
Exclusion discutable
Les choses auraient-elles été différentes si N’Diaye n’avait pas été exclu par l’arbitre Bram Van Driessche dès la dixième ? On ne le saura jamais. Mais ce dont on est sûr, c’est que la décision n’a pas été appréciée par les Anderlechtois, le patron Marc Coucke lui-même.
Le VAR devait-il vraiment estimer qu’il y avait là une "erreur claire" de l’arbitre pour l’inciter à mettre rouge ? Lazare était passé devant le défenseur anderlechtois, certes, mais allait-il se retrouver en opportunité de marquer pour autant ? Dur d’en être convaincu.
La bonne nouvelle pour Anderlecht, c’est que cette décision n’a pas résumé son match. Les Mauves ont montré un visage courageux et solidaire qui n’avait pas assez été vu cette saison. Ils ont aussi fait preuve d’une efficacité offensive de premier plan en ouvrant le score sur leur deuxième véritable occasion, contrairement à l’Union. "En dehors de quelques occasions, on a su tenir l’Union à distance et je veux dire bravo à mon groupe, félicitait l’entraîneur Brian Riemer, qui est resté mesuré sur l’arbitrage. Jouer 95 minutes à dix, c’est une tâche compliquée face à une équipe comme l’Union et je suis fier de mes joueurs qui ont tout donné. Garder le ballon était compliqué vu les circonstances, mais il était important de voir des joueurs unis se battre les uns pour les autres. Mais cette défaite fait mal, c’est sûr."
Anderlecht, déjà 10 revers
Les louanges ne font pas avancer le Sporting, qui pensait tenir trois points flatteurs, puis un partage qui n’aurait pas été volé, avant de voir l’Union lui planter trois buts en dix minutes. Au soir de la 19e journée, le voilà avec dix défaites au compteur, une différence de buts négative (27-28) et autant de points de retard sur le septième que sur le premier relégable (7). Il va falloir aller chercher quelque chose au Club Bruges, dimanche, pour en finir avec les regrets.
Même sans Teuma, l’Union répond présente
Côté Union, c’est tout le contraire, évidemment. L’équipe numéro 1 de Bruxelles n’a plus perdu en championnat depuis le 11 septembre (contre Genk) et tient encore et toujours le bon bout pour le Top 4. Défaite est un mot qui est en train de disparaître de son vocabulaire. Même si tout n’a pas plu à son entraîneur. "On aurait dû profiter davantage de la supériorité numérique pour jouer plus vite et nous créer davantage d’occasions. Mais le but anderlechtois nous a réveillés. Le 1-1 a été un petit uppercut et je sentais qu’il y avait la place pour gagner", racontait Karel Geraerts.
Ses changements de système – passage en 4-4-2 - et d’hommes – montées de Puertas et Lapoussin notamment – ont fait mouche. Tout ça sans son capitaine. Oui, c’est bien l’Union qui sourit, à Bruxelles.