Braine et Namur, outsiders aux dents longues
Qualifiés pour les seizièmes de finale de l’EuroCup, Braine et Namur seront en lice ces mercredi et jeudi.
Publié le 04-01-2023 à 06h00
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Si le championnat belge de basket-ball féminin est de plus en plus décrié pour la faiblesse du niveau affiché et le fossé qui existe entre le Top 4 et le reste du tableau, trois clubs belges se portent néanmoins plutôt bien sur la scène européenne. Avec des budgets très limités par rapport à la plupart de leurs voisins européens, Malines, champion de Belgique en titre, dispute actuellement l’Euroligue, alors que les clubs de Braine et de Namur ont validé leur ticket pour les seizièmes de finale de l’EuroCup (affrontement en aller-retour).
Certes, les deux clubs wallons sont passés par la petite porte en étant repêchés dans le groupe des meilleurs troisièmes mais qu’importe, l’objectif de départ est atteint. Le reste, ce sera du bonus comme le souligne le coach des Brainoises Frédéric Dusart, dont le groupe affrontera le club turc d’Ormanspor ce mercredi (19h30). "On s’est qualifié en étant pourtant versé dans un groupe très relevé (NDLR: avec deux clubs espagnols du top, Saragosse et Cadi La Seu). L’objectif est at teint. On va désormais évoluer sans pression mais pas sans ambition."
Après un départ timoré sur la scène européenne, les Brainoises ont terminé la phase de groupes en boulet de canon malgré l’absence de leur meneuse numéro un, blessée au genou, avant la dernière rencontre. Les espoirs de rejoindre les huitièmes de finale, comme la saison dernière, sont donc permis du côté de Braine-l’Alleud. "La volonté de poursuivre l’aventure européenne est bien évidemment très présente dans nos rangs, poursuit le coach. On a envie d’y croire même si on sait que ce ne sera pas simple."
Effectivement, avec deux joueuses américaines estampillées WNBA, sans oublier l’expérimentée joueuse monténégrine Dubljevic qui a remporté le titre en WNBA en 2016 avec les Sparks, le club turc possède de très belles individualités. "Mais on peut faire la différence par notre solide collectif". D’autant que Dubljevic, blessée, est incertaine, au moins pour l’aller.
Un gros morceau
La tâche s’annonce par contre beaucoup plus corsée pour les Namuroises qui seront opposées ce jeudi (20 h) à Sepci-Sic.
Sorti premier de son groupe en EuroCup avec un bilan de 6/6 et toujours invaincu en championnat, le club roumain aligne un noyau très compétitif, emmené par deux joueuses américaines, dont l’une, Jones, est passée par les rangs de Braine avant d’être coupée à… Namur, ainsi qu’une intérieure belge, Bethy Mununga, qui affiche une moyenne de 11,5 points et 11,7 rebonds en EuroCup.
"C’est un très gros morceau, confirme la capitaine namuroise Marjorie Carpréaux. Mais ce n’est pas impossible. On doit y croire. Si on ne les laisse pas rentrer dans le match par une défense intransigeante, cela peut passer." Seul souci pour Namur: les automatismes risquent de manquer avec le remplacement la semaine dernière de deux joueuses étrangères. "Mais je pense qu’on a gagné en cohésion", souligne Carpréaux.