Hakimi et le coach du Maroc célèbrent la victoire contre l’Espagne avec leur famille : la clé de leur réussite en Coupe du Monde? (vidéo)
Après leur qualification en quart de finale du Mondial 2022, les Marocains ont couru vers leurs différents proches.
- Publié le 07-12-2022 à 09h36
- Mis à jour le 07-12-2022 à 09h42
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Et si l’amour d’une mère ou d’un enfant était la recette miracle pour réussir en Coupe du Monde ? La réponse, on ne l’a pas vraiment mais, ce qui est sûr, c’est que côté marocain, ça marche.
Après être sorti premier de son groupe devant la Croatie, la Belgique et le Canada, le Maroc a réussi l’exploit de sortir l’Espagne en huitièmes de finale de ce Mondial au Qatar ce mardi 6 novembre. Après prolongations, le score restait vierge et c’était le latéral du PSG Achraf Hakimi qui délivrait les siens d’une panenka à la séance de penaltys durant laquelle les Espagnols n’ont pas réussi à franchir Bono une seule fois.
Une fois la qualification assurée et les coéquipiers câlinés, il était temps pour Hakimi d’aller voir ses proches, et plus particulièrement sa mère et son fils. En 2018, le latéral marocain disait "ma mère lavait des maisons et mon père était un vendeur en rue. On vient d’une famille modeste qui a galéré à gagner assez d’argent pour vivre. Aujourd’hui, je me bats tous les jours pour eux. Ils se sont sacrifiés pour moi, ils ont retiré beaucoup de choses à mes frères pour que je puisse réussir mes projets". Il avait déjà célébré les précédentes victoires avec sa maman.
Son coach, Walid Regragui, prenait le même chemin et s’en allait embrasser sa maman, dont on connaît et salue la générosité et la gentillesse.
L’amour familial : la recette secrète ?
D’après le média qatari Aljazeera, sous instructions du coach Walid Regragui et le président de la Fédération Marocaine de Football (Fouzi Lekjaa), des membres de la famille de chaque joueur, choisis au préalable, se sont vus "offrir" un voyage tout frais payés pour le Qatar et la base du Maroc au Wyndham Doha West Bay Hotel, qui ressemble réellement à un camp de vacances dirigé par la grande famille marocaine. La maman du coach disait à la télévision marocaine : "Autant lorsqu’il était en tant que joueur qu’en tant que coach, je n’avais jamais quitté mon appartement parisien pour le voir jouer. C’est la première fois en 50 ans".
De réels liens se créent donc entre les joueurs, mais aussi leurs parents, ce qui crée donc un réel lien familial entre tous les joueurs marocains. Simple exemple, les parents du milieu, buteur contre la Belgique, Abdelhamid Sabiri ont plutôt été du genre créateur vidéos. Les souvenirs avec Ziyech, Bono, Hakimi ou le coach remplissent les cartes SD des fiers parents.
Bref, ceci fait partie de toute la stratégie affective mise en place par le coach Regragui qui disait au moment de reprendre la sélection "notre réussite est impossible sans la joie de notre famille".
Jouer « à domicile », ça aide aussi
Si l’on répète depuis le début de cette Coupe du Monde que chaque match se gagne à 16 (avec les 5 changements), et bien les Marocains eux sont à 17… Mille. Chaque match marocain a vu le stade se remplir de la ferveur des Lions de l’Atlas et leur supporter, comme contre la Belgique où ils étaient 30 000 sur les 40 000 places disponibles. La Fédération a même dû sortir 5 000 billets en plus pour l’Espagne tant la demande était forte.
Une pensée à tous ces supporters belgo-marocains qui vivent leur rêve du côté du Qatar et qui y ont sûrement déjà laissé des larmes... Pour le moment, de joie.
