Quel programme chargé ?

Trois jours après s’être arrachée contre Braga (3-3), l’équipe de Saint-Gilles a bien enchaîné. Comme une semaine plus tôt contre le Cercle ou à Eupen, à la mi-septembre, après le match contre Malmö. Le revers infligé par Genk au Parc Duden juste après la victoire des Jaune et Bleu à Berlin lors de la première journée de Ligue Europa n’a été qu’un coup isolé.

Oui, l’Union SG parvient à gérer parfaitement ses deux objectifs de première moitié de saison, désormais.

Un noyau plus riche

Mieux encore, l’équipe de Karel Geraerts s’est baladée à Ostende sans quelques cadres. Probablement échaudé par une lourde séquence à cheval sur août et septembre que ses troupes avaient terminée sur les genoux, le T1 s’est permis de faire tourner pour ce cinquième match en seize jours. Un changement dans chaque ligne, s’il vous plaît. Qui aurait dit que l’Union SG serait capable de s’imposer de la sorte sans Kandouss, Boniface, Nieuwkoop et, surtout, sans son capitaine, Teddy Teuma ? Sykes, Nilsson, François et Rodriguez ont remplacé ces quatre-là sans que l’on ne voie beaucoup de différence. Certes, c’était chez un Ostende qui avait l’air de disputer un amical, mais les habitués du banc et ceux qui en sont sortis en seconde période ont montré que le noyau est bel et bien plus riche qu’en 2021-22.

Tout bon à l’extérieur

L’autre enseignement de cette rencontre, c’est qu’après avoir démarré la saison par un partage (Saint-Trond) et deux lourdes défaites (Malines et Antwerp) en déplacement, les Unionistes retrouvent leurs standards de la saison passée hors de leur stade. Ils enchaînent un quatrième succès de rang (Zulte, OHL et Eupen). L’efficacité est un facteur clé, un peu plus encore en déplacement. Ce dimanche, l’Union SG a marqué deux buts sur ses deux premiers tirs cadrés. Sans forcer, comme une équipe de vieux briscards qu’elle est devenue en un peu moins de dix-huit mois au sein de l’élite. Les Bruxellois ont fait mouche sur leur deuxième belle occasion. La première avait été manquée par Nilsson d’un rien (4e). La seconde était transformée sans douter par Vanzeir, sur un beau décalage de Lynen, face à un Hubert un peu facilement battu (12e). L’attaquant belge, mieux dans ses baskets depuis quelques semaines, doublait l’avantage sur sa deuxième opportunité, sur un tir dévié juste ce qu’il faut. Quand tout roule, tout roule.

La suite, c’était une deuxième période à sens unique, où Sykes faisait 0-3 au terme d’un double une-deux plutôt improbable (64). Adingra (0-4, 78) se baladait à son tour avant qu’Ambrose ne sauve les apparences (1-4, 89). Mais le KVO avait décidément décidé de ne pas transpirer, ce dimanche, et Boniface (91) puis Puertas (93) y allaient de leur but, eux aussi. De quoi se demander qui a joué jeudi en Coupe d’Europe.