Mazzù chambré à l’Union: «Les chants du public? Rien de méchant, cela fait partie du jeu»
Felice Mazzù a apprécié les taquineries du public et de ses ex-joueurs, et surtout les compliments de Karel Geraerts.
Publié le 29-08-2022 à 07h57 - Mis à jour le 29-08-2022 à 08h01
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«C’est ce que l’on appelle la classe.» Avec ces mots, suivis d’une bise à son collègue Karel Geraerts, Felice Mazzù a conclu le point de presse d’après-match (victoire 2-1 de l’Union contre Anderlecht). Geraerts venait de complimenter Mazzù pour ce qu’il a réalisé à l’Union SG et, désormais, à Anderlecht. À ce même moment, les supporters chantaient «Allez, Mazzù, chante avec nous !» dans la rue qui longe la tribune principale. Le duo Vanzeir-Lapoussin (après le 2-1) et Van der Heyden (après le match) l’avaient chambré en copiant sa danse, mais Mazzù n’a pas mal pris ces taquineries : «Tout le monde a été très fair-play. Les chants du public ? Il n’y a rien eu de méchant. J’ai très bien vécu l’atmosphère. Les imitations de ma danse ? Cela fait partie du jeu. J’ai vécu deux ans avec ces joueurs, ils ont beaucoup d’humour. J’ai souvent fait la danse avec Siebe (Van der Heyden). Maintenant, il l’a fait seule. C’est bien, qu’il continue.» Geraerts a aussitôt expliqué le geste de son joueur. «Il a suivi son instinct. Felice connaît aussi l’humour de Teddy Teuma (NDLR : qui, en rigolant, avait dit dans nos colonnes qu’ils auraient à cœur de «défoncer Mazzù»). Je n’ai senti que du respect et aucun négativisme.»
Geraerts ne s’est pas servi du départ de Mazzù pour motiver ses troupes: « J’aurais pu afficher des articles de journaux dans le vestiaire mais cela aurait été trop facile. Mon respect pour Felice est immense. On a vécu deux saisons intenses ensemble avec un titre (DB) et une deuxième place. Et à Anderlecht, il est parvenu à réinstaller la culture de la victoire. Chapeau! »
Ce dimanche, toutefois, le vainqueur (mérité) était l’Union. Geraerts :"On savait qu’on ne devait pas laisser jouer Anderlecht. Sinon, on aurait eu des problèmes."Mazzù, lui, avait vu deux mi-temps différentes:"On s’est mis nous-mêmes dans les problèmes en offrant le premier but. On a manqué d’intensité et d’agressivité, notamment sur le deuxième but, où on se fait piéger dans l’impact. Sur base de la deuxième mi-temps, on aurait mérité de marquer un but même si Hendrik a dû sortir un ou deux ballons chauds en transition."Le match européen de jeudi, n’était-il pas digéré ?"La fatigue n’est pas une excuse On n’était tout simplement pas prêts dans nos têtes à commencer le match comme des guerriers. Bien sûr qu’on manquait de force physique. Mais on doit l’accepter. La semaine passée, tout le monde était heureux de voir tant de jeunes. Rien ne doit être remis en question aujourd’hui. Jeudi, tout le monde était heureux. Trois jours plus tard, je sens déjà un certain négativisme qui s’installe autour de l’équipe. Ma tâche est de garder l’atmosphère positive."