Belgian Lions: un stage, trois enseignements
Une victoire (71-75) et une défaite (80-71), voilà le bilan comptable du voyage des Belgian Lions en Finlande. Au-delà de ces chiffres, on peut tirer quelques enseignements qui sont positifs et intéressants pour l’avenir.
- Publié le 08-08-2022 à 06h00
Premièrement, même si ses qualités ne sont plus à démontrer en équipe nationale, Manu Lecomte a eu un peu de mal à trouver la bonne carburation. Dès lors, quand Sam Van Rossom a annoncé sa retraite internationale, les inquiétudes étaient grandes quant à sa succession. Mais ces doutes ont rapidement été dissipés par le meneur bruxellois, qui a confirmé qu’il était bien l’homme de la situation à la distribution.
Ensuite, on ne peut pas dire que le secteur intérieur belge était des plus inquiétants pour les défenses adverses ces dernières années. Mais ça, c’était avant, même s’il convient de relativiser, en rapport avec l’opposition proposée."On n’a toujours pas le pivot capable d’enfoncer son adversaire comme les Lituaniens, confie Jacques Stas, le manager de l’équipe.Mais avec Ismaël (Bako), on a un gars très aérien et toujours à la bonne place. Avec Haris (Bratanovic), c’est tout le contraire. La détente n’est pas son fort mais il sent le jeu." Résultat : 13 points et 9 rebonds pour Bako au 1ermatch, 16 points et 6 rebonds pour Bratanovic au deuxième.
Enfin, des gars comme Pierre-Antoine Gillet, Quentin Serron, Jonathan Tabu ou encore Maxime De Zeeuw apportent au noyau une expérience non négligeable, prête à guider les jeunes pousses.