Vacances sportives: s’assurer, c’est se rassurer
Vous envisagez des vacances sportives ? Une assurance adéquate s’impose.
Publié le 13-06-2022 à 11h10 - Mis à jour le 13-06-2022 à 11h14
"Q uel est le prix de la vie, quelle est la valeur de mes deux jambes? Toute la question est là." Aventurier du sport extrême, Tom de Dorlodot parle d’expérience quand on évoque avec lui la notion de risque. Professionnel, il maîtrise. Mais les anecdotes qui pimentent sa conversation laissent songeur. Tel ce parapentiste anglais, croisé dans un hôpital en Grèce, dont la famille a dû vendre un appartement pour payer les 100000 € de frais médicaux et le rapatriement.
"Alors qu’une assurance coûte quelques dizaines d’euros! Parfois je suis très surpris de voir des gens dépenser pour des futilités, mais m’expliquer qu’ils ne veulent pas investir 50 € pour porter un casque quand ils font du VTT en montagne" , souligne le parapentiste. "Des gens partent marcher 80 km en Islande ou en Norvège, sans vraiment se rendre compte des risques qu’ils prennent.Or rapatrier quelqu’un dans l’Arctique, ou depuis un haut sommet de montagne, cela coûte très cher."
Sur un coup de tête
"Ce que l’on constate chez Europ Assistance, c’est que de plus en plus souvent, des gens partent en voyage pour aller faire du sport à l’étranger, sur un coup de tête, sans beaucoup de préparation" , explique de son côté Xavier Van Canaghem, responsable de la communication du spécialiste de l’assistance voyage.
"Il y a aussi une part d’exhibitionnisme , les gens se filment, se mettent en scène sur les réseaux sociaux. Du coup, ils dépassent certaines frontières et c’est comme cela qu’il y a parfois de graves accidents."
Pour ces voyageurs, de plus en plus nombreux à préférer l’adrénaline à la bronzette, Europ Assistance a revu son offre d’assurance voyage annuelle, la complétant avec une formule "sport", qui pour 152 € (prix de base) prévoit notamment une prise en charge des frais médicaux illimitée, une couverture du matériel sportif, ainsi qu’un plafond plus élevé pour couvrir les frais de sauvetage.
Être bien préparé
"Le plus souvent, nous sommes sollicités pour des problèmes mineurs, quelqu’un qui se blesse, qui a été piqué par un animal.Ce n’est pas toujours dans le cadre d’un grave accident. Mais parfois, de petits problèmes peuvent totalement compromettre le voyage de toute une famille" , souligne Xavier Van Canaghem. "Quand il y a un accident, à tous les coups, c’est dû à un manque de sérieux, ou un manque de préparation" , ajoute Tom de Dorlodot.
"La préparation, c’est le mot-clé.Avant de partir, il faut se poser les bonnes questions: où vais-je, avec qui, pour faire quoi, avec quel matériel, quels sont les risques et comment y faire face? Après, il faut être bien préparé physiquement, connaître ses limites, avoir son matériel, prévoir de l’eau, de la nourriture, un téléphone chargé si on part en expédition ou, dans certains endroits, un GPS capable de lancer un SOS.Et il faut toujours prévenir son entourage de l’endroit précis où l’on va, et ne pas partir seul." S’assurer, dit-il, permet de pratiquer son sport "l’esprit tranquille" .
Il faut comparer, prendre une assurance qui correspond à ses besoins. "Beaucoup se renseigner, ne pas se jeter dans l’inconnu. Mais le mieux , c’est encore d’être encadré par un professionnel.Parce que c’est plus sécurisant et que ce sera une belle rencontre.On va apprendre de lui, découvrir des coins insoupçonnés, c’est bien plus sympa." Les activités organisées sont souvent couvertes par des assurances spécifiques, à ne surtout pas négliger. "L’important c’est d’être encadré par les bonnes personnes.Et s’il arrive un pépin, avoir au bout du fil quelqu’un dont c’est le métier, qui répond “ne vous inquiétez pas, on s’occupe de tout”, c’est rassurant pour tout le monde."