Remco Evenpoel satisfait après son Tour de Valence : "Je me donne un 8 sur 10"
Le natif de Schepdaal est satisfait de sa première course de l’année, "face à une très rude concurrence".
- Publié le 07-02-2022 à 06h05
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Ce dimanche soir, il y avait du monde aux alentours de la ligne d’arrivée de ce Tour de Valence. Il faut dire que le soleil, généreux, avait incité les amateurs de la petite reine ou les touristes à assister au sprint final, remporté, comme au deuxième jour de course, par Fabio Jakobsen (samedi, la victoire est revenue à l’Italien Matteo Moschetti). Il n’y eut, bien sûr, aucune modification de dernière minute en haut du classement général, Remco Evenepoel terminant deuxième, à 32 secondes du Russe Aleksandr Vlasov (Bora-Hansgrohe).
Le Brabançon affichait une très bonne humeur à l'heure de dresser le bilan de sa première course de l'année. "Je me donne 8 sur 10 et je me mets 9 sur 10 pour le travail que j'ai effectué pour l'équipe", assura notre compatriote, le maillot blanc de Meilleur jeune sur le dos. "Hormis vendredi, j'ai très bien roulé. Je me classe deuxième face à une très rude concurrence, j'ai gagné une belle étape et j'ai travaillé pour mon sprinter. Je ne peux pas me montrer mécontent."
En revanche, comme Patrick Lefevere (lire par ailleurs), il estime que des doutes subsistent quant à ses capacités réelles sur des pentes très ardues. "Oui, c'est une interrogation pour moi. À part il y a deux ans au Tour d'Algarve, je n'avais jamais fait une ascension aussi raide. En plus, au Portugal, elle ne faisait qu'un kilomètre. Je vais devoir progresser dans ce domaine car je vais y être confronté au Tour du Pays basque, à la Flèche wallonne et à la Vuelta. Mais cela ne m'inquiète pas. J'ai du temps devant moi." Et un programme chargé. Après une semaine de repos, il se préparera pour le Tour d'Algarve (16-20 février), qui est, selon ses dires, son premier objectif de l'année. En principe, il devrait se sentir (encore) mieux lors de l'épreuve portugaise. "C'est vrai qu'il y a un long contre-la-montre (NDLR : 33 km) mais je m'attends à un niveau très élevé."
Il ne devra pas s'y mettre à plat ventre pour Fabio Jakobsen, qui a un autre menu de prévu. "Je suis content d'avoir roulé pour lui à trois reprises. Je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas. Nous formons un vrai collectif."
Il en est l’une des figures de proue.