Six Belges pour un Top 8
Passage en revue de nos meilleures chances d’atteindre le fameux diplôme olympique.
Publié le 04-02-2022 à 07h38
L’équipe olympique belge compte 19 membres. Un tiers d’entre eux doit avoir l’ambition de décrocher un diplôme olympique.
Pour une médaille
Bart Swings
(Patinage de vitesse)
La troisième participation de Bart Swings aux JO lui permettra-t-elle de remporter l’or? Toute la Belgique l’espère pour le Louvaniste, qui avait décroché une belle médaille d’argent, en mass-start, lors de l’édition précédente à Pyeongchang. Bart vise résolument le titre lors du départ groupé, l’épreuve qui convient le mieux à ses qualités physiques et d’endurance mais aussi la course… la plus aléatoire. L’expérience et l’instinct de notre champion d’Europe constituent néanmoins des atouts propices à faire la différence sur ses adversaires. Une médaille de Swings dans le 5 000 m ou le 10 000 m n’est pas non plus à exclure.
Pour un Top 5
Loena Hendrickx
(Patinage artistique)
Seizième pour sa première participation aux JO, Loena Hendrickx a effectué d’énormes progrès ces derniers mois, à tel point qu’elle a atteint le Top 5 des derniers championnats du monde et décroché une médaille de bronze au GP de Turin. Après une première journée grandiose, elle est certes restée un peu en dessous des attentes au championnat d’Europe à l’issue du programme libre (4e) mais l’objectif de l’Anversoise, devenue l’une des patineuses les plus appréciées du public sur le circuit grâce à un style très expressif, doit être de confirmer sa place dans les cinq meilleures spécialistes au monde. Quitte à ce que notre porte-drapeau prenne quelques risques…
Kim Meylemans
(Skeleton)
Placée à l’isolement depuis un test positif au coronavirus à son arrivée en Chine, un mois après avoir contracté le Covid, Kim Meylemans est au cœur d’un véritable psychodrame à Pékin. L’athlète de 25 ans trouvera-t-elle dans ce coup du sort une raison supplémentaire de se sublimer? Au moment où sa saison s’est interrompue, Kim occupait la 5e place au classement général de la Coupe du monde après avoir accumulé les excellents résultats dont une 3e place à Innsbrück. Et en octobre dernier, c’est sur la piste très technique de… Pékin qu’elle avait épaté en signant le chrono le plus rapide lors du second run. Reste à voir dans quelles dispositions psychologiques elle se présentera au départ. Dans un sport où l’on atteint les 140 km/h, c’est tout sauf un détail…
Pour un Top 8
Armand Marchant
(Ski alpin)
Après un dramatique accident survenu le 7 janvier 2017 et qui a nécessité sept opérations en deux ans afin de reconstruire son genou et son tibia gauches, le skieur de Thimister a non seulement retrouvé sa place sur le circuit, à force de travail, mais il s’est surtout installé parmi les meilleurs slalomeurs au monde. Talentueux et animé d’une force mentale peu commune, Armand Marchant a atteint le Top 8 à deux reprises en Coupe du monde, à Zagreb en 2020 (5e) et à Val d’Isère en 2021 (7e), et s’est classé 10e de la dernière édition des Mondiaux en slalom. Une épreuve d’une densité folle (en témoignent les six vainqueurs différents en six courses depuis le début de la saison) et où la chance sourira aux plus audacieux. Et de l’audace, Armand, de plus en plus régulier dans le Top 20, n’en manque pas!
Hanne Desmet/ Stijn Desmet
(Short-track)
Frère et sœur, Stijn et Hanne Desmet découvrent ensemble les Jeux olympiques à Pékin. L’Anversoise de 25 ans a décroché la médaille d’argent aux Mondiaux sur 1 000 m et devrait, en principe, postuler à une finale au moins. Malheureusement, les conséquences d’une commotion cérébrale encourue après une chute à l’entraînement lui ont longtemps joué des tours et sa forme est incertaine. Quant à Stijn Desmet (5e en Coupe du monde en octobre), il a lui aussi pâti d’une chute et d’une blessure à la jambe, d’abord, puis d’une infection bactérienne au pied. Bref, pas la préparation idéale mais le short-track reste un sport assez imprévisible…