Cian Uijtdebroeks fait le point sur ses débuts professionnels : « Je me sens à ma place dans le peloton »

À 18 ans seulement, Cian Uijtdebroeks poursuit son apprentissage du plus haut niveau sur le Saudi Tour.

interview En Arabie saoudite : Quentin Finné
Cian Uijtdebroeks fait le point sur ses débuts professionnels : « Je me sens à ma place dans le peloton »
Cian Uijtdebroeks sent qu’il a sa place dans le peloton. ©Photo News

Les yeux rougis par les rafales encaissées toute la journée et la bouche cerclée de sable séché, Cian Uijtdebroeks a le regard encore un brin hagard. Soixante-troisième de la 3e étape du Saudi Tour (victoire de Dylan Groenewegen), le jeune Belge (18 ans) a laissé des plumes dans l’opération "tempête du désert" initiée par les Quick-Step Alpha Vinyl, docteurs en bordure, après tout juste… trois kilomètres de course. "Quelle course de folie, soufflait-il. Le peloton a très vite explosé avec ce vent qui soufflait en rafales, les chutes se sont multipliées: il y en avait de partout, comme on dit dans le jargon cycliste. Je me suis rapidement retrouvé dans un troisième éventail et j’ai évolué presque toute la journée avec un groupe dont je devais accepter le rythme même si j’avais parfois l’impression qu’il aurait été possible de rentrer sur la grappe de coureurs qui nous devançaient. Je suis évidemment un peu déçu d’avoir abandonné 2:22 sur cette étape et, du coup, toute ambition au général (NDLR: il est désormais 47e à 3:00 du leader colombien Santiago Buitrago) mais je me dis aussi que cela fait partie de l’apprentissage. C’est le métier qui rentre… Car des bordures chez les pros, cela n’a rien à voir avec la même manœuvre chez les juniors."

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...