Un coach étranger pour les Cats?

Le mystère demeure, après l’éviction de Philip Mestdagh, autour de la nomination du futur coach des Belgian Cats. La fumée blanche n’est toujours pas apparue et la fédération belge reste muette.

Christelle Warnotte
Un coach étranger pour les Cats?
Maljkovic a mené la Serbie à la médaille d’or lors du dernier Euro. ©belga/AFP

La décision devrait toutefois tomber cette semaine.

Les spéculations vont bon train. Et c’est plutôt vers l’étranger que les regards sont tournés. Le nom de la coach serbe, qui a récemment conduit son équipe vers le titre européen en juin dernier, revient dans de nombreuses conversations. Mais l’excentrique Marina Maljkovic figure également sur les tablettes de la fédération française qui vient de se séparer de Valérie Garnier. D’autant plus que la fille de Bozidar Maljkovic, l’un des plus grands coachs de l’histoire du basket et actuel président du comité olympique de Serbie, possède la double nationalité et parle parfaitement le français.

La fédération belge peut-elle faire le poids? Le fait d’aligner dans ses rangs l’une des meilleures joueuses au monde, en la personne d’Emma Meesseman, a de quoi attirer… Mais celle qui vient tout juste de fêter ses 40 ans pourrait aussi être tentée par un défi plus lointain. Il y a cinq jours, la fédération japonaise a annoncé que Tom Hovasse, qui a conduit les Japonaises sur la deuxième marche du podium aux JO de Tokyo, quitte son poste au profit de l’équipe masculine japonaise. À une année du championnat du monde, nul doute que la fédération japonaise est prête à mettre le paquet pour décrocher un coach de renom, et Marina Maljkovic est déjà active dans le championnat nippon…

Autre nom cité, celui du coach espagnol Roberto Iniguez qui a notamment officié à la tête de Valence, en Russie (Orenburg et Kursk), à Fenerbahce, ainsi qu’en tant que sélectionneur de l’équipe du Monténégro. Âgé de 54 ans, cet ancien joueur international possède assurément une belle expérience. Son compatriote, Lucas Mondelo, qui vient d’être débarqué par la fédération espagnole, pourrait également être candidat. Son palmarès a de quoi séduire (7 médailles dont 3 en or), mais ses méthodes posent question. Les Espagnoles, elles, n’en veulent plus.

On peut aussi se tourner du côté de la France. Valérie Garnier est libre, mais on sait qu’elle ne faisait plus du tout l’unanimité avec les Bleues.

Une option pourrait être aussi de choisir un coach qui connaît le championnat belge et qui a déjà eu sous ses ordres, à Villeneuve une certaine Emma Meesseman. Actif à Castors Braine, Frédéric Dusart est intéressé par le projet.

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