Fin de carrière pour Ann Wauters: "Elle aurait mérité de plus beaux adieux"
Ann Wauters (40 ans) a joué son dernier match en tant que professionnelle, hier.
Publié le 05-08-2021 à 07h45
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Une chose est incroyable chez Ann Wauters : elle parvient toujours à voir le positif. Même dans les moments les plus compliqués ou les plus émouvants.
Après n’avoir joué qu’une poignée de minutes sur le tournoi et avoir vécu une élimination frustrante sans pouvoir monter sur le parquet pour son dernier match pro, elle gardait le sourire.
«Je ne peux qu’être heureuse d’être ici et de pouvoir conclure ma carrière en tant qu’athlète olympique», dit-elle.
Elle aurait pu rêver d’une fin plus positive et a cru jusqu’au bout qu’elle aurait pu accrocher une médaille olympique à son palmarès. «On aurait toutes voulu lui offrir cela», a dit Delaere. Même son entraîneur était frustré de ne pas avoir eu l’occasion de la faire monter au jeu. Mais ce match n’était pas taillé pour elle. Face à des joueuses rapides, elle aurait été en difficulté.
«Ça allait trop vite pour elle, regrette Philip Mestdagh. Dommage que je n’ai pas pu lui offrir de plus beaux adieux. Si nous étions passés en demi-finale, elle aurait pu encore monter sur le terrain et on lui aurait offert une standing-ovation.»
Et la principale intéressée d’ajouter: «J’aurai pu donner plus sur le terrain. Mais je dois accepter que physiquement, c’est dur.» Son rêve s’est en tout cas réalisé. Elle a poussé son corps au maximum de ses capacités et termine sans regret, un an plus tard que prévu.
«Le sport peut être cruel. La fin n’est pas celle d’un conte de fées et la déception est énorme mais je ne peux que remercier le staff et mes équipières. Ils m’ont offert tant de beaux moments à l’automne de ma carrière.»
Il est temps pour elle de profiter de l’hiver au chaud et en famille. Avec toujours un œil sur les Cats. «L’avenir du basket féminin belge est assuré Je suis impatiente de devenir leur supportrice.»
Le coach Mestdagh a tenu à la féliciter une dernière fois pour tout son parcours à ses côtés. «J’ai énormément de respect pour elle et pour sa fantastique carrière. Sans Ann, le basket féminin n’aurait jamais connu une telle carrière en Belgique.»