Djokovic : "Cela ne me dérange pas de tomber si je gagne à la fin"
Novak Djokovic s’est qualifié sereinement pour le troisième tour malgré quelques chutes sur le court central.
- Publié le 01-07-2021 à 07h12
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Comme en 2011, 2015 et en finale en 2018, Novak Djokovic a pris la mesure du Sud-africain Kevin Anderson (35 ans). Cette fois c’est au deuxième tour que le n°1 mondial s’est imposé sur un triple 6-3. Après avoir cédé un set face à Jack Draper lors de son entrée en matière dans le tournoi, le Serbe s’est montré cette fois plus serein malgré un court glissant. L’homme aux 19 titres en Grand Chelem s’est, en effet, retrouvé à cinq reprises par terre, ce qui a eu le don de l’agacer pendant la rencontre. Mais au moment d’évoquer cette situation après la partie, le récent lauréat de Roland-Garros avait retrouvé son calme et quelques explications.
«On peut dire que j’ai eu un contact très étroit avec l’herbe lors de mon premier match mais aussi le second. J’ai connu quelques chutes, peut-être plus que je ne le souhaiterais. Mais je ne pense pas que le problème vienne des courts. De toute évidence, il a plu pendant quelques jours et sous un toit, l’humidité affecte l’herbe, et cela devient un peu plus glissant que dans des circonstances normales. Mais je pense que le fait que je n’ai pas joué sur gazon pendant deux ans et le fait que je vienne de plusieurs mois de jeu sur terre battue qui est une surface complètement différente en termes de mouvements et de rebonds expliquent aussi ces glissades. Je pense que je suis encore en train d’ajuster mes mouvements, de m’adapter à cette surface très spécifique. J’espère qu’au fur et à mesure que le tournoi progressera, je tomberai aussi moins, même si cela ne me dérange pas de tomber plus si le résultat final est une victoire.»
Et au moment de monter sur le court, le numéro un mondial n’a pas pensé aux malheurs arrivés à Serena Williams ou Adrian Mannarino.
«Je ne me suis pas montré plus prudent que d’habitude. Dans mon jeu, j’utilise beaucoup la glissade et je conserve cette spécificité sur l’herbe. Bien sûr, je dois adapter mon mouvement à cette surface. Je n’ai pas pensé aux blessures de Serena et Mannarino. Je ne peux pas parler au nom des autres joueurs par rapport au fait que les courts sont peut-être un peu plus glissants. Pour moi, ce sont les mouvements et les appuis sur les premiers pas qui doivent être différents quand on évolue sur le gazon.»