Un remake de 2019 pour Federer et Djokovic?
Le Suisse et le Serbe ne sont pas dans la même partie de tableau.
- Publié le 26-06-2021 à 06h27
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Est-ce qu’il va réussir l’un des plus grands défis de sa carrière? Va-t-il s’imposer une neuvième fois à Wimbledon après une absence de plusieurs mois à cause de deux opérations au genou? Peut-il à presque 40 ans décrocher un 21e sacre historique en Grand Chelem? Toutes ces questions autour de Roger Federer trouveront leurs réponses endéans les quinze jours. Mais depuis ce vendredi et le tirage au sort du troisième Grand Chelem de la saison, le Suisse connaît le chemin qu’il devra parcourir pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé. Et la bonne nouvelle pour le Bâlois, sixième tête de série, c’est qu’il ne se retrouve pas dans la même moitié de tableau que Novak Djokovic. On pourrait donc assister à un remake de la finale de 2019, où le Serbe avait écarté deux balles de match avant de s’imposer en cinq sets. Pour son retour au All England, Roger Federer défiera au premier tour le Français Adrian Mannarino contre qui il ne s’est jamais incliné. Devenu consultant, le Suédois Mats Wilander, se montre optimiste par rapport aux performances du Suisse.
«Il y a de bons joueurs qui ne savent pas comment jouer sur cette surface, expliquait l’homme aux sept titres en Grand Chelem. Roger Federer est un spécialiste du gazon, il n’y a donc pas trop de risques le concernant. En fait, je peux penser à cinq ou six joueurs qui pourraient lui causer des ennuis, mais pas beaucoup plus. À Roland-Garros, il y aurait 40 joueurs qui pourraient lui faire du mal, mais à Wimbledon, je n’en vois pas tant que cela.»
Parmi ceux qui possèdent les armes pour faire chuter le Suisse, on retrouve Daniil Medvedev. Le Russe qui pourrait être l’adversaire de Fedex en quarts de finale. Une situation qui n’enchanterait pas vraiment le deuxième joueur mondial.
«En termes de style de jeu, je dirais que Roger est l’adversaire le plus difficile pour moi car son jeu ne me convient pas. En même temps, quand nous nous sommes affrontés, je n’étais pas au niveau que j’ai actuellement. J’ai joué contre Rafa pour la première fois quand je suis entré dans le Top 10 et ensuite, dans une finale de Grand Chelem, donc c’était différent si on compare avec le contexte dans lequel je suis tombé sur Roger (NDLR : trois défaites entre 2018 et 2019).»
Pour avoir une chance d’assister à un 51e Federer-Djokovic, il faudra que le Serbe passe théoriquement des écueils comme Kevin Anderson, finaliste de Wimbledon en 2018, Andrey Rublev en quarts de finale et son récent adversaire en finale de Roland-Garros, Stefanos Tsitsipas.