Remco Evenepoel dévoile sa préparation: «D’abord deux semaines à Livigno»
Remco Evenepoel dévoile les grandes lignes de sa préparation pour les Jeux olympiques.
Publié le 18-06-2021 à 06h00
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Le défilé des athlètes du Team Belgium à l’Olympic Boutique, mise en place jusqu’au 15 juillet par le COIB, s’est poursuivi ce jeudi avec une visite très attendue, celle de Remco Evenepoel.
Très détendu, au lendemain de sa deuxième place dans le contre-la-montre du championnat de Belgique, il a livré quelques confidences sur sa préparation pour les Jeux.
Oui, quand même! En venant récupérer ma valise et mes tenues officielles ici à Bruxelles, j’ai le sentiment que c’est un peu le début de la dernière ligne droite. C’est un sentiment spécial, c’est chouette de savoir que les Jeux ne sont plus que dans un mois. Et en même temps, je sais que je dois mettre ce temps à profit pour aller chercher les derniers pourcentages dans ma préparation.
Dimanche, je dispute le championnat de Belgique, puis je passerai quelques tests à Louvain dans une pièce recréant les conditions de chaleur et d’humidité qui nous attendent au Japon. On va en profiter pour tester les différentes tenues conçues pour mieux supporter ces conditions particulières et pour travailler aussi sur l’aérodynamisme. Ensuite, avec quelques équipiers, je partirai encore deux semaines en stage en altitude, à Livigno (NDLR: dans les Alpes italiennes), pour effectuer les derniers entraînements et essayer de trouver la meilleure forme possible.
Il y a quand même encore du travail! (sourire) Mais en altitude, il est toujours un peu plus facile d’aller chercher les derniers pourcentages. Ma base n’est pas ce qu’elle devrait être, vu que je n’ai pas eu un très bon hiver. Mais voilà, ce sont des circonstances avec lesquelles il faut vivre mais il reste encore un mois. Et en un mois, on peut faire beaucoup!
Celui de la course sur route, oui. Et ce ne sera certainement pas facile, il y aura beaucoup de pente. Celui du contre-la-montre sera un peu intermédiaire: les gabarits les plus lourds comme les plus légers peuvent y réussir de bonnes performances. La grande question, ce sera surtout la capacité d’adaptation à la température et au taux d’humidité.
On sait déjà que je supporte bien les températures élevées mais on ne sait pas encore vraiment pour les conditions d’humidité très élevées. C’est surtout cet aspect-là qu’il sera intéressant de tester ces prochains jours, afin de voir si je perds beaucoup de sels minéraux ou pas trop, parce que ce sont des choses auxquelles on peut s’adapter avec des boissons et une alimentation particulières. Mais il est clair que ce seront des conditions très différentes de celles que l’on rencontre en Europe, donc il faut y donner l’importance voulue. Surtout au niveau de l’humidité. Mais j’irai suffisamment tôt au Japon, deux semaines avant, pour m’acclimater, cela fait partie du plan. Il faut que le jour de la course, je ne rencontre plus aucune difficulté avec les conditions rencontrées sur place.
Oui, c’est vrai, la première course a lieu au lendemain de la cérémonie d’ouverture, c’est un peu dommage. Mais qui sait? Pour un dîner un peu chic… (sourire)
À l’arrivée, on est toujours déçu, même si une deuxième place avec les jambes que j’avais, cela reste un bon résultat. Ce n’était pas ma meilleure journée, tout le contraire d’Yves (Lampaert) qui méritait sa victoire à 100%. Pour ma part, j’ai vite tourné la page et je suis déjà concentré sur la course de dimanche.
Oui, c’est clair. Je sais qu’après les Jeux, j’aurai un petit break, donc je serai concentré à 100% sur Tokyo dès la fin du championnat.
Oui, bien sûr, vu que le parcours me plaît tant sur le chrono que sur la route. Si le tracé était tout plat, j’aurais sans doute été moins enthousiaste. Mais ici, avec les cols et les longues montées qui nous attendent, ma motivation est au top. Les Jeux, j’en ai envie!
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