Quel visage montrera Remco Evenepoel?
Le prodige brabançon parle surtout de la force collective du Wolfpack. Mais avec lui on ne sait jamais.
Publié le 18-06-2021 à 21h40
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Autant il avait affiché des ambitions très élevées avant le contre-la-montre de mercredi qu'il a fini à la deuxième place derrière Yves Lampaert, autant Remco Evenepoel ne cherche pas particulièrement à se mettre en évidence avant le National sur route. Le jeune Brabançon préfère parler du Wolfpack, de ce collectif parfois effrayant. «C'est nous qui avons en mains les clés de la course, dit-il. Nous sommes neuf, tous déterminés à reprendre notre bien.»
Il veut dire par là qu’après deux années sur le dos de coureurs d’Alpecin-Fenix -Tim Merlier puis Dries De Bondt-, Deceuninck-Quick Step veut habiller l’un des siens de la tunique tricolore.
Yves Lampaert, qui roulera de nouveau dans son jardin, pourrait être l’heureux élu. À moins qu’un autre ait des fourmis dans les jambes. On pense, bien sûr, au prodige de Schepdaal, auteur d’un numéro époustouflant lors de la première étape du Tour de Belgique, sur un parcours similaire.
«Si je vais me montrer aussi offensif ce dimanche ? feint-il d'interroger. Vous verrez bien. Je ne vais quand même pas tout vous dévoiler maintenant.» Au fond de lui, il aimerait sortir la tête très haute de sa dernière course avant les Jeux olympiques. «Je ne suis pas déçu de ma première partie de saison, assure-t-il. Même si mes prestations ne furent pas linéaires. Il y a eu trop de hauts et de bas. On travaille pour remédier à cela sans paniquer parce que c'est assez logique, je pense.»
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