Au moins, c’est clair: Martinez veut la 1re place
Il ne sera pas question de lever le pied face à la Finlande puisque De Bruyne, Witsel, Hazard et Vermaelen seront titulaires lundi.
Publié le 18-06-2021 à 21h41
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Comme un air de déjà-vu. Il y a trois ans, la Belgique, déjà qualifiée pour les huitièmes de finale, affrontait l’Angleterre lors du troisième match de groupe du Mondial 2018. Cette fois, c’est la Finlande qui se dresse, lors du dernier match de poule, devant des Diables rouges déjà qualifiés pour la suite du tournoi. Mais le contexte n’est pas tout à fait identique.
1Pas de calculs
«L'approche est la même qu'il y a trois ans: on doit essayer de gagner chaque match, prévient Roberto Martinez, qui n'a pas changé son fusil d'épaule. On ne doit pas penser à calculer, à avoir une route plus ou moins facile. On doit simplement se montrer sous notre meilleur jour, être le plus fort que l'on peut. Car chaque match sert à préparer le suivant.»
Et tant pis si cela implique plus que probablement de jouer face à l'Italie, la formation qui a laissé la plus belle impression depuis le début de l'Euro, dès les quarts de finale. «J'ai bien aimé la façon dont les Italiens se sont comportés. Que ce soit tactiquement ou dans l'énergie. On voit qu'ils jouent avec bonheur et ont livré deux solides performances.»
2Une gestion des stars
Il y a trois ans, Roberto Martinez avait fait jouer une équipe B face à l'Angleterre. Cette année, la donne a changé. Entre nos stars qui ont besoin de retrouver le rythme et les joueurs qui ont besoin de se reposer, le sélectionneur fédéral va devoir trouver la bonne combinaison. Et contrairement à ses habitudes, il a déjà donné des indices. «Vermaelen, De Bruyne, Eden Hazard et Axel Witsel commenceront la rencontre et on verra combien de temps ils peuvent jouer et comment ils réagissent», a précisé l'Espagnol ce vendredi.
Pour le reste, le onze devrait se dessiner avec les joueurs qui ont joué lors des deux premiers matchs. Mais ne parlez pas à Martinez de «titulaires» et de «remplaçants». «Dans le football moderne, on ne peut plus parler d'équipe A et d'équipe B. On l'a vu face au Danemark : chaque joueur peut avoir un impact sur le match à n'importe quel moment.»
À l'image de De Bruyne et d'Eden Hazard. La performance de ce dernier a d'ailleurs ravi le sélectionneur. «Eden est tout simplement redevenu lui-même. Il a travaillé dur pour être fit. La pression d'un club est tout à fait différente d'une équipe nationale, où l'environnement est plus relax. Eden a eu plus de temps pour revenir petit à petit, pour avoir de plus en plus de minutes. Le staff médical de l'équipe nationale le connaît depuis plusieurs années et c'est un gros avantage. À deux ou trois moments ce jeudi, j'ai vu le joueur qu'on aime tous et qu'on connaît.»
Et c’est de très bon augure pour la suite du tournoi.
3Tirer les leçons du Danemark
Roberto Martinez ne le dira pas mais la première mi-temps face au Danemark doit quand même l’inquiéter en vue de la suite du tournoi. Fidèle à lui-même, il préfère en tirer des enseignements positifs face caméra.
La deuxième raison est à trouver dans la manière dont les Diables ont fait preuve de solidarité pour ne pas complètement sombrer pendant le «momentum» danois. «On ne sera pas la meilleure équipe durant 90 minutes à chaque match. Il est important de ne pas perdre pied quand tu n'es pas dans le contrôle. Il faut faire preuve de résilience; c'est ce que nous avons fait. C'est pourquoi je pense que ces deux aspects de la rencontre vont nous aider pour la suite du tournoi.»
Qui commence par une victoire face à la Finlande lundi soir.