Thomas Briels: « Nous avons une revanche à prendre »
Thomas Briels, qui entretient des liens étroits avec les Pays-Bas, préface la demi-finale des Red Lions à l’Euro (20h).
Publié le 10-06-2021 à 07h43
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Il fut un temps, pas si éloigné, où les Orange faisaient peur au point d’être considérés comme un obstacle infranchissable. Tout a changé lors d’une soirée humide d’août 2016, à Rio, où les Belges avaient battu leurs voisins du Nord 3-1 à l’issue d’un de leurs matchs référence. Depuis lors, les duels sont souvent très serrés entre les deux équipes.
Thomas Briels, le capitaine belge, né d’un père ayant la double nationalité, et ayant joué la moitié de sa carrière dans un club hollandais, est forcément le mieux placé pour nous présenter ce match.
Thomas, nous revoici contre notre adversaire habituel. Les deux équipes se connaissent par cœur, non?
«Je pense bien. Beaucoup de joueurs jouent dans la compétition néerlandaise et nous avons affronté les Pays-Bas dans pratiquement toutes les grandes compétitions que nous avons disputées ces 15 dernières années. Et la dernière explication remonte à une dizaine de jours!»
Quels sont les Belgique-Pays-Bas qui vous reviennent facilement à l’esprit?
«Celui de dimanche, il y a une semaine, est encore particulièrement frais. Mais bien sûr celui qui revient à l’esprit en premier est la finale de la Coupe du monde à Bhubaneswar, en Inde. Un match bizarre où les deux équipes s’étaient tenues en respect, ne se concédant qu’un minimum d’occasions de but. 0-0 dans une finale, c’était inédit. Et puis, tout le monde se souvient encore de l’épilogue des shoot-outs. Du côté des bons souvenirs, il y a aussi le 0-5 que nous avions réussi en poule ici même, il y a quatre ans. Un de nos meilleurs matchs sans aucun doute. Ce qui ne les a pas empêchés de prendre leur revanche quelques jours plus tard en finale.»
Les Néerlandais semblaient avoir très envie de vous rencontrer, autrement ils n’auraient pas poussé pour marquer à tout prix un 6e but contre les Gallois.
«Je pense que les Hollandais jouent toujours pour marquer un maximum de buts et ils s’en foutent un peu de qui ils vont affronter ensuite. De toute façon, si on veut être champion, il faut pouvoir battre tout le monde. Ils n’ont pas une mentalité de calculateurs.»
Qu’est-ce qui va faire la différence ce jeudi?
«La force sur le terrain et dans les duels. L’équipe la plus affûtée va gagner. Et cela pourrait être tout simplement l’équipe qui va se créer le plus d’occasions sur l’ensemble de la rencontre.»