Philippe Gilbert: «Remco peut être serein»
Son visage, comme celui de tous ses collègues du peloton, était marqué, à l’arrivée. «Cela a été une dure journée, avec la chaleur, mais surtout avec le pollen, commente Philippe Gilbert au sujet de l’étape d’ouverture du Baloise Belgium Tour.
:format(jpg):focal(360x205:370x195)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/332K7ESX4NGB5LDNEVMRLJPXJQ.jpg)
Publié le 10-06-2021 à 06h27
Et après un départ assez tranquille, cela a roulé à bloc sur le circuit local.»
Le Liégeois a été un des premiers favoris de ce Tour de Belgique à lancer les hostilités, à 35 kilomètres de l'arrivée. Avant de se faire piéger sur l'offensive décisive de Remco Evenepoel. «Quand il est parti avec Campenaerts, j'étais un peu trop derrière, reconnaît le coureur de Lotto-Soudal. Sur ce type de parcours, il faut impérativement être dans les cinq ou six premiers, sinon, tu subis. Cela a été mon cas sur ce moment. Mon groupe a ensuite essayé de maintenir l'écart avant que je ne sorte en contre.»
Une attaque tranchante. Seul Davide Ballerini, coéquipier de Remco, a su le suivre. Avant d'être complètement à l'arrêt, distancé par Gilbert. «Mais je n'ai pas su faire la jonction sur les hommes de tête, j'ai plafonné, reconnaît l'ancien champion du monde, repris par le premier peloton. J'ai encore tenté de sortir en contre à un peu plus de deux kilomètres de l'arrivée mais j'ai été repris à 500 mètres de la ligne.»
Et maintenant, va-t-il se concentrer sur une victoire d'étape? «Ce serait bien d'en décrocher une, répond-il. Pour le classement général, Evenepoel avait déjà un avantage avec ses qualités au contre-la-montre. Là, il a vraiment pris une belle option… Il peut être serein.»
Dossiers