COMMENTAIRE | La WTA s’éteint, l’ATP brille
Chez les dames, les valeurs sûres tombent alors que chez les hommes, les résultats sont presque trop prévisibles.
Publié le 10-06-2021 à 07h35
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/IIKMDLEPLFG7DBGMGXRUPZTLRU.jpg)
Le contraste n’a jamais été aussi violent entre l’ATP et la WTA. Chez les dames, le top 10 et même le Top 15 a sombré corps et âme avant le sprint final. Gênant pour l’image du circuit féminin. Honteux même.
Sakkari, 18e, est la mieux classée. Les valeurs sûres n’étaient, à nouveau, pas si sûres. Bye bye Serena, Halep, Svitolina, Swiatek et Osaka. Les bookmakers ne savent plus vers quelle sainte se tourner.
La patronne parfaite sera la fille qui enchaîne des titres du Grand Chelem tout en ayant du charisme et une force mentale inébranlable!
À l’ATP, les résultats sont, au contraire, trop… prévisibles. En demi-finale, tous les joueurs sont des valeurs sûres du top 10. Ils ont tous tenu leur rang et plus. Ils ont surtout proposé un très grand niveau de jeu.
Les trois derniers matchs à la WTA sont incertains, mais pas forcément inintéressants. Dans le tableau masculin, les spectateurs auront droit à trois finales cette année.
En Grand Chelem, l’expérience fait très souvent la différence. Expliquer les écarts entre l’ATP et la WTA par les moyennes d’âge ne rime à rien. À la WTA, six filles ont 25 ans ou moins. À l’ATP, ils sont cinq.