Douche… froide pour Goffin
David Goffin n’a pas fait long feu dans la chaleur de Floride. Un air de déjà-vu. «Ce n’était pas bon, simplement», dit-il.
Publié le 27-03-2021 à 07h31
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La porte semblait grande ouverte pour un joli parcours tant il y avait de ténors absents (les Djokovic, Nadal, Thiem, Federer, Berrettini, etc.). Mais malgré même un premier tour pourtant plus qu’abordable sur papier, David Goffin s’est d’emblée pris les pieds dans le tapis au Masters 1000 sur dur de Miami. Quand ça ne veut pas…
Exempté du 1er tour, le Liégeois (ATP 13 et tête de série N.8), a été éliminé dès son entrée en lice face à l’Australien James Duckworth, «modeste» 104e joueur mondial. Cet anonyme quasi trentenaire (29), plutôt habitué au circuit Challenger, s’est imposé 6-3, 6-1 en 1h17.
«Ce n'était pas bon, tout simplement, reconnaissait d'emblée un Liégeois, certes titré à Montpellier (ATP 250) fin février, mais à la peine depuis: il n'a gagné que deux matchs en quatre tournois: un à Rotterdam et un à Doha avant d'être sorti d'entrée à Dubaï et ce vendredi à Miami. Je ne bougeais pas bien, je ne frappais pas bien: sans trop savoir pourquoi – la chaleur, le vent, mon statut face à lui, un excès de confiance, le tournoi de trop après des semaines chargées, l'opportunité de profiter des absences et du coup un peu de pression? Je ne sais pas vraiment l'expliquer… –, je ne suis jamais débarrassé de mes lourdeur et tension. Malmené d'entrée (0-4), je n'ai pas su me faire violence, remettre du jus et inverser la tendance . J'aurais pourtant dû faire l'effort, faire le job, ce que je n'ai pas fait. Pourtant, je dois pouvoir gérer des mauvais débuts. Aussi une mauvaise conclusion d'ailleurs».
Au final, un (nouveau) match à oublier pour un Goffin un peu perdu à l'arrivée. Car il le répète, «à l'entraînement, tout est là. Je jouais vraiment très bien. Je voulais peut-être trop bien faire ici».
«Rendez-vous sur terre battue»
L’épisode US déjà terminé, Goffin va revenir en Europe et, sans doute ce qui pouvait lui arriver de mieux, retrouver son domicile monégasque afin de préparer une saison sur terre qui débutera pour lui avec le tout proche tournoi Masters 1000 de Monte-Carlo (dès le 11 avril).
«La priorité c'est de récupérer et de retrouver une bonne fraîcheur mentale avant la terre. J'espère vite retrouver de bonnes sensations. Je suis déçu du scénario de Miami, évidemment, car c'était un gros tournoi, mais je reste positif: on va retrouver l'Europe, mon jeu est là, on va se remotivé et je reste persuadé que ça va aller sur cette surface que j'apprécie. Le programme terre est alléchant (NDLR: en théorie, Monte-Carlo et Barcelone dans la foulée, puis Madrid et Rome, début mai, avant Roland-Garros dès le 23 mai) et je veux être prêt pour ces rendez-vous. Je vais faire la meilleure préparation possible et elle le sera!».
Acceptons en l’augure.