Schwartz (Ostende) avant la finale de la Coupe de Belgique de ce dimanche: "Malines est l'équipe la plus difficile à jouer"
Les Ostendais partiront ultra favoris de la finale de la Coupe de Belgique ce dimanche (15h15) face à Malines
Publié le 20-03-2021 à 07h51
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C’est devenu un marronnier au fil des années, lorsqu’il s’agit de préfacer une rencontre pour un trophée en Belgique, Ostende revient quasi constamment. Les Côtiers dominent le basket belge de la tête et des épaules depuis près de dix ans et à ce rythme, leur hégémonie n’est pas près de s’arrêter. La Beneleague, appliquée la saison prochaine, offrira peut-être davantage de concurrence au BCO. Chaque année, plusieurs joueurs sortent du chapeau de Dario Gjergja, aux côtés du général Dusan Djordjevic, qui malgré les années, reste le pilier ostendais. Les jeunes doivent d’ailleurs caresser la tête du distributeur serbe, en portrait dans le couloir des vestiaires avant de monter sur le terrain. Une tradition instaurée par Jean-Marc Mwema.
En cette saison si particulière, en raison du contexte sanitaire et du huis clos instauré par les autorités, un joueur belge parvient à se mettre en évidence: Loïc Schwartz. Alors qu’il était jadis considéré comme un joueur défensif, le Waterlootois est devenu, à 2 8 ans, un joueur essentiel dans la mise en place offensive côtière.
«J'ai un rôle d'ancien, de leader à jouer. Mon expérience est un atout avec tous ces jeunes, constate le joueur passé par Mons-Hainaut, Pepinster et Charleroi, avant sa pige à la Côte. Les autres années, j'avais un rôle de stoppeur, aujourd'hui, j'ai plus de liberté, je suis dans le cinq de départ. Mon rôle est plus important, c'est le moment de prouver que je peux continuer à progresser. Je suis en confiance, j'ai su saisir les opportunités. Il y a deux ans, durant l'été, j'ai effectué un stage avec le coach personnel d'Evan Fournier (NDLR: joueur français évoluant à Orlando, en NBA). Un déclic mental s'est opéré dans la manière d'appréhender un match, d'être toujours prêt. Je ne me pose plus des questions inutiles, je fais juste en sorte de performer. Qu'on joue contre Liège, avec tout le respect que j'ai pour cette équipe, ou contre Burgos, j'aborde le match de la même manière.»
Jouer une finale de Coupe de Belgique à huis clos, sans l'appui du sixième homme a quelque chose de déroutant. On en oublierait presque qu'il y a un enjeu. En cas de succès, Ostende remportera la vingtième coupe de son histoire. Lors des deux dernières éditions, c'est Anvers qui a soulevé le trophée. Les Giants s'étaient offert le scalp du BCO en 2019 et de Charleroi, l'an dernier, juste avant le premier confinement. «Après deux années sans avoir gagné la compétition, on espère évidemment ramener la coupe à la maison», sourit Schwartz.
Malines et son facteur X
Sur la route des Côtiers, sans doute l'équipe la plus imprévisible de Belgique. Performante sous l'anneau avec son duo d'intérieurs Thompson-Kok, la formation malinoise est surtout une machine au périmètre. Lorsqu'ils sont dans un grand jour et transforment un nombre insolent de tirs primés, les Kangoeroes peuvent battre tout le monde. «Effectivement, je trouve que c'est l'équipe la plus difficile à jouer sur un match, précise le N.7 ostendais. Avec Malines, c'est quitte ou double. C'est très intéressant de se mesurer à cet adversaire. La forme du jour sera la clé, à nous d'élever au maximum l'intensité défensive et de les étouffer. Dans ce genre de match, on voit quels joueurs peuvent se sublimer, on voit qui en a entre les jambes.»
Touchée par les blessures ces derniers temps, la formation flandrienne devrait enregistrer le retour de sa pépite, Mario Nakic (pied), pour ce duel au Palais 12 du Heysel. Amar Sylla (genou) sera bien de la partie, ce qui devrait également être le cas pour Thomas Welsh (tendon d’Achille) et le jeune Jesse Waleson (orteil). Pour Simon Buysse (pied) et Haris Bratanovic (aine), ça paraît trop tôt.