VIDÉOS | Gaetano Pirrello, premier Wallon à l’UFC: «Avec ce contrat, ma vie vient de changer»
Fait exceptionnel: le Louviérois Gaetano Pirrello va faire son entrée au sein de l’Ultimate Fighting Championship, la ligue majeure du MMA.
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- Publié le 16-01-2021 à 13h00
«L'UFC, c'est tellement un rêve de gosse!» À quelques jours de ses débuts dans la ligue majeure du MMA, une discipline qui combine plusieurs sports de combat, Gaetano Pirrello (28 ans) a encore du mal à réaliser ce qu'il lui arrive… Et pourtant, mercredi, jour de son duel face à l'Américain Ricky Simon, il deviendra le deuxième combattant (masculin) belge de l'histoire du Mixed Martial Arts, après le Bruxellois Tarec Saffiedine, à intégrer l'Ultimate Fighting Championship.
«Ce qui m'arrive est fou, sourit le Louviérois d'origine, professionnel depuis près de dix ans. Je me souviens encore à quel point j'étais dépité il y a trois mois quand j'ai dû refuser la première offre de l'UFC. Le coronavirus m'avait laissé dans un si mauvais état que je ne pouvais pas accepter le combat et le contrat que l'organisation m'offrait alors. Dans mon esprit, à cette époque-là, mes rêves s'envolaient. Tout était fini. Et puis, il y a quelques jours, une nouvelle offre est arrivée sans que je ne m'y attende. L'organisateur de la soirée cherchait à remplacer un combattant (l'Américain Brian Kelleher, NDLR) qui était positif au Covid-19.Cette fois, peu importe les circonstances, je ne pouvais pas laisser passer ma chance.»
Aujourd'hui sur la «Fight Island» d'Abou Dhabi où l'Ultimate Fighting Championship a posé ses bagages durant la crise sanitaire, Gaetano Pirrello, alias «El Tigre», veut pleinement profiter de l'opportunité qui lui est offerte. «Même si je n'ai que dix jours pour me préparer (contre plusieurs semaines en temps normal, NDLR) à ce premier combat UFC, je reste optimiste, assure le spécialiste du pieds-poings dont le défi principal d'ici mercredi est de perdre jusqu'à 7 kg pour faire le poids. Pour mes débuts, je mise donc sur la stratégie mais aussi, et surtout, sur mon mental. D'ailleurs, je pense que c'est ce que cherchaient les organisateurs de l'événement pour remplacer un mec au pied levé face à un combattant aussi expérimenté que Ricky Simon (16 victoires et 3 défaites à son palmarès, NDLR): ils voulaient un gars avec du cœur. Et c'est à moi de prouver qu'ils ont eu raison de me faire confiance.»
Loin de penser aux trois autres combats (et leur potentielle manne financière) qui lui sont promis dans son nouveau contrat, l'ancien champion d'Europe Muay-thaï – qui a débuté par le kung-fu dès l'âge de 4 ans – ne veut toutefois pas s'enflammer. «Ma vie vient de changer. Mais il faut que je garde les pieds sur terre. Intégrer l'UFC, c'est magnifique mais il faut que j'y reste maintenant si je veux marquer mon histoire et celle de ma discipline. Ce serait trop bête de gâcher tous les efforts fournis jusqu'à présent.» Et ça commence mercredi, dans l'octogone émirati.