Alaphilippe luttera avec son cœur
«Les pièces du puzzle ne s’imbriquent pas bien les unes dans les autres.» Dimanche, au soir de la deuxième étape, Wout van Aert, qui n’avait pu jouer la gagne parce qu’il était venu en aide à Tom Dumoulin, résumait de la sorte son week-end.
Publié le 01-09-2020 à 06h48
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Le Campinois n'a pas été plus en vue, hier à Sisteron. Mais cette fois, cela n'a généré aucune frustration. Retardé par un incident survenu à 4 kilomètres de l'arrivée, il a terminé à cinq minutes du peloton. «Il y a eu une chute devant moi, mais j'ai pu rester debout, explique-t-il. J'ai dû changer de vélo parce que ma roue avant s'est cassée. Mais je n'avais, de toute façon, pas prévu de sprinter. Comme il s'agissait d'une étape facile, je n'aurais eu aucune chance face aux vraies spécialistes.»
Ce mardi, il se mettra encore à plat ventre pour ses leaders. «Ce sera une longue journée de travail.»
Julian Alaphilippe l'abordera, lui, dans une tunique jaune qu'il porte à merveille. «C'est toujours un sentiment particulier de porter ce maillot. Chaque jour, je ressens une émotion différente.»
L'Auvergnat défendra son bien bec et ongles jusqu'à Orcières-Merlette. «J'ai regardé le profil de l'étape. Ça va être difficile et, dans le final, ce sont les jambes qui vont parler. Je me battrai pour conserver ce maillot vingt-quatre de plus.» Et Alaphilippe a déjà montré qu'avec sa rage et son cœur, il peut briller là où on ne l'attend pas forcément.