Coronavirus: la preuve que les mesures de distanciation sociale sont «insuffisantes» pour les joggeurs et les cyclistes

- Des premières mesures de confinement ont été décidées pour la Belgique le 12 mars. Les mesures ont été renforcées à partir du 18 mars puis prolongées le 27 mars jusqu'au 19 avril.

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- Au niveau politique, Sophie Wilmès a prêté serment le 17 mars pour un gouvernement de pouvoirs spéciaux.

- Numéros utiles: tous les ressortissants belges qui se retrouvent coincés dans un pays étranger peuvent contacter le call center du SPF Affaires étrangères au 02/501.40.00 (de 9h à 20h, heure belge). Pour tout autre question, afin de désengorger les postes de garde de médecine générale, une ligne spéciale a été mise en place: 0800/14 689 (entre 8h et 20h).

- Mais aussi:le site web www.info-coronavirus.bele et le compte Twitter du SPF Santé.

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Comme la Belgique, de nombreux pays à travers le monde autorisent encore le grand public à sortir de leur maison pour faire de l’exercice physique. Et ce, à condition qu’ils respectent les mesures de distanciation sociale en vigueur.

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Toutefois, outre le fait que de trop nombreux confinés exploitent ce filon pour s’autoriser une longue virée en extérieur, deux chercheurs de la KULeuven, Bert Blocken et Fabio Malizia, viennent de prouver que les mesures standards de distanciation sociale (1,50m) sont «insuffisantes» dans le cadre de la course à pied et du vélo.

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«Lorsqu’on court ou lorsqu’on pédale, on rejette naturellement des microparticules, juste en respirant, explique Thierry Marchal, le directeur de la section sport et santé d’Ansys, la société spécialisée dans la simulation numérique qui a soutenu ces recherches. À partir de ce constat, Bert Blocken (qui ausculte les pelotons depuis de longues années, NDLR) et Fabio Malizia ont donc cherché à comprendre jusqu’à quelle distance un joggeur (ou un cycliste) touché par le Covid-19 pouvait contaminer d’autres personnes situées à proximité. Et les résultats sont assez troublants…»

Ainsi, selon les calculs et les projections réalisés dans un environnement neutre (sans vent) par les deux chercheurs de la KULeuven, il faudrait au moins 3 mètres de distance entre un joggeur courant à une allure moyenne et la personne qui le suit afin que cette dernière évite toute projection de microparticules sur le visage. «Mais même avec une distance de 4,5m, ces microparticules se déposent toujours sur les vêtements de la personne qui suit le joggeur», précise encore Thierry Marchal.

En ce qui concerne les cyclistes, cette distance «tampon» débute à 10 mètres.