«On agit comme si on pouvait être contrôlé à tout moment»
Un nageur français, Clément Mignon, a récemment expliqué sa surprise, vu le contexte actuel, d’avoir été contrôlé de manière inopinée, lundi au saut du lit.
Publié le 21-03-2020 à 06h31
En Belgique, aucun sportif d’élite n’a révélé une telle situation.
Pour eux, le quotidien en matière de Whereabouts (données de localisation) demeure, néanmoins, inchangé. Ils doivent remplir la base de données ADAMS, demandée par l’Agence Mondiale antidopage (AMA), et gérée en Belgique par l’ONAD (Organisation Nationale Antidopage).
«Ce formulaire est même plus facile à compléter qu'avant, puisque je ne bouge plus, glisse Ismaël Debjani, le recordman de Belgique du 1 500m. La dernière fois que j'ai subi un contrôle? Fin janvier.» Et depuis? «Nous n'avons reçu aucune communication disant que les choses avaient changé à cet égard-là, explique Julien Watrin, membre des Belgian Tornados et spécialiste du 400m haies. Donc on fonctionne comme si l'on pouvait être contrôlé à tout moment.» À savoir deux fois (hors compétition) par trimestre, comme c'est le cas lors d'une année olympique.
«Cela dit, on sait qu'aujourd'hui, la priorité est mise – et c'est logique – sur la vie des gens. Je comprendrais que les contrôles antidopage passent au second plan», conclut Watrin.