«On compte sur la puissance d’Ysaline»
Johan Van Herck a préféré les armes de la Stavelotaine Ysaline Bonaventure aux slices de Flipkens pour épauler Elise Mertens, ce vendredi.
Publié le 07-02-2020 à 06h16
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S’il n’y a pas eu de surprise concernant Kim Clijsters, finalement bel et bien restée sparring-partner hors de la sélection belge, Johan Van Herck en a tout de même étonné plus d’uns, hier, lors du tirage au sort du duel Belgique-Kazakhstan de ces vendredi et samedi en Fed Cup. Un duel (sur dur) capital sur la route de la phase finale new-look puisque le vainqueur ralliera Budapest à la mi-avril (voir par ailleurs).
En titularisant Ysaline Bonaventure (WTA 115) plutôt que l’expérimentée Kirsten Flipkens (pourtant WTA 81) ou Greet Minnen, aussi mieux classée (WTA 104), comme deuxième joueuse des simples, ce vendredi (aux côtés d’Elise Mertens, notre incontestable N.1 nationale), le coach belge espère évidemment s’être donné les moyens de mener 2-0 ce soir.
«Ce fut une décision difficile à prendre car toutes les joueuses présentes ici ont des qualités. Mais il fallait faire un choix, explique le boss. Nous avons comparé les qualités de nos joueuses et laquelle pouvait le mieux embêter Yulia Putintseva (WTA 34) dans ce match de notre N.2 contre la N.1 adverse. Et on pense que la puissance de Ysaline, ses coups de raquette dans les deux ou trois premières frappes, devraient empêcher la Kazakhe de s'installer sur sa ligne de fond et de diriger le jeu. Lui mettre de la pression dès le début peut l'embêter. D'où notre choix».
Évidemment ravie de se produire ce vendredi après un inédit duel d’ouverture entre Elise Mertens (WTA 19) et la N.2 kazakhe, Zarina Diyas (WTA 63), Ysaline Bonaventure espère surfer sur ses bonnes sensations d’il y a 9 mois ou cinq jours…
«Effectivement, en avril, dans cette même salle courtraisienne (Lang Munte) et sur la même surface, j'avais battu Garbine Muguruza (ex-N.1 mondiale, alors WTA 19) pour permettre à la Belgique de mener 2-1 face à l'Espagne (Ndlr: défaite finale de nos compatriotes 2-3) et là, je viens de remporter dimanche le tournoi ITF d'Andrézieux-Bouthéon (Fra), relève la Stavelotaine qui a parfaitement débuté là sa collaboration avec Germain Gigounon . C'est génial d'être titularisée! Je suis en confiance, bien préparée et prête. Chez les juniores, j'ai souvent joué contre Putintseva, et je reste sur une victoire contre elle, en 2018 à Auckland (6-3, 6-3)». Pourvu que l'histoire se répète.
Si la Belgique (N.10 mondiale) part favorite de son duel face au Kazakhstan (N.17), Van Herck ne vend pas la peau de l’ours.
«Car le ranking ne comptera pas ce vendredi et demain. Ceci dit, nous avons certainement les qualités pour remporter trois rencontres et donc émerger de ce duel. Ce serait chouette d'être aussi (comme les hommes en Coupe Davis à Madrid en novembre dernier) de l'an I de la «nouvelle» phase finale. Mais svp, attendons samedi soir avant d'en parler vraiment».