«Kim sélectionnée? Cela n’arrivera pas»
Kim Clijsters est – hors sélection – la partenaire de luxe de l’équipe belge de Fed Cup qui va affronter le Kazakhstan.
Publié le 05-02-2020 à 06h54
Destination Budapest. Après les hommes et une phase finale de Coupe Davis «new-look» à Madrid, fin novembre, ce sont les dames de Fed Cup qui se préparent à une phase finale (et des primes) revue et corrigée sur le même schéma, mi-avril en Hongrie. Pour en être, la Belgique doit s’imposer contre le Kazakhstan, ces vendredi et samedi à Courtrai. Bien décidés à faire partie des 12 nations qui inaugureront la nouvelle formule, Johan Van Herck et ses troupes – Elise Mertens, Kirsten Flipkens et Ysaline Bonaventure (mais sans Greet Minnen, hier, en examen pour un souci persistant au pied gauche qui n’a toutefois pas l’air de trop tracasser le staff) – sont à pied d’œuvre depuis le début de la semaine avec une certaine… Kim Clijsters en sparring-partner de luxe.
À 36 ans, la Limbourgeoise (impossible à interviewer à Courtrai) prévoit, on le sait, de retrouver le circuit WTA, début mars à Monterrey, au Mexique, après 7 ans d’absence. Elle entre donc dans la phase finale de sa préparation.
«D'où ce rapprochement qui est une véritable "win win situation", relève un capitaine Van Herck ravi. Le projet de ces entraînements communs profitables à toutes les parties a grandi au fil des conversations et après d'entraînements informels à l'académie de Kim à Bree, en décembre. Se retrouver, ensemble, cette semaine au complexe Lange Munte est une bonne chose pour toutes les joueuses (et les staffs): mon équipe peut bénéficier sur le terrain et en dehors, de l'expérience immense d'une championne hors du commun, tandis que de son côté, Kim peut ici s'évaluer et se jauger contre d'autres joueuses du top niveau. Chacun y gagne. Tout se déroule d'ailleurs très bien, comme nous l'avions espéré. Dans une ambiance détendue (et Kim n'y est pas pour rien) ou concentrée selon les moments.»
«Clair dès le début»
Johan Van Herck aurait-il une idée derrière la tête en voyant l’ancienne N.1 mondiale (au physique de plus en plus affûté) sur le terrain?
«Jusqu'au tirage au sort (prévu jeudi midi), nous avons l'option d'encore la sélectionner. Mais cela n'arrivera pas! Kim est là pour les entraînements; elle sera là pour les matches, mais ça s'arrête là. Et cela a été très clair dès le début de nos discussions. Oui, quand elle a annoncé son retour (NDLR: mi-septembre dernier), on a tous espéré qu'elle soit prête. Mais…»
C’était sans compter un genou récalcitrant et un retour prévu début d’année en Australie reporté à mars.
«Je l'ai toujours dit à propos des joueurs et des joueuses: leur carrière personnelle et surtout leur santé, passent avant le reste, poursuit Van Herck. Cela n'a jamais été dans mon idée d'aligner Kim, ici. Aussi par respect pour les joueuses qui ont disputé les précédents matches.» Mais si Budapest il y a, pas sûr que le sujet ne reviendra pas sur la table.