Équilibré pendant 20 minutes

LIÈGE (16/37 à 2pts, 6/21 à 3 pts, 16/19 aux lf, 37 rbds, 13a., 18 f.): BAPTISTA 13, Hubert 0, Nzisabira 0, LEMAIRE 9, IAROCHEVITCH 17, Titeca 2, Meunier 2, L'HOEST 18, KOHAJDA 5.

BRUSSELS (18/31 à 2pts, 12/27 à 3 pts, 15/20 aux lf, 31 rbds, 15a., 20 f.): Deheneffe 0, Izawbolawie 0, Loubry 9, BELL 8, N.FOERTS 8, Lichodzijewski 2, Robeyns 10, CUMBERBATCH 13, Bradford 3, J.FOERTS 10, FAIRELL 21.

Étonnamment, compte tenu des circonstances, c’est dans un Country-Hall copieusement garni que démarrait ce match de tous les dangers pour le Brussels. En urgent besoin de points mais surtout d’un coup de boost pour leur confiance, les hommes de Serge Crevecœur (toujours privés de Spicer) savaient parfaitement que si leur défense laissait trop de libertés aux Principautaires, ils risquaient de passer une soirée difficile.

Insipide la semaine dernière, Iarochevitch se montrait d’emblée incisif en dépit de deux fautes rapides. Bien aidé par ce phénomène qu’est François L’Hoest, Iaro permettait aux Liégeois, un instant distancés à 10-15, non seulement de s’accrocher en dépit de quelques trous d’air défensifs mais plus encore de tenir la dragée haute à des Bruxellois portés par le seul Fairell mais qui avaient le malheur de perdre Lichodzijewski sur une vilaine entorse.

Après 38-36, tout restait à faire et le Country-hall se mettait à rêver d’un exploit. Hélas pour leurs supporters, les jeunes Liégeois loupaient la reprise, multipliant les bévues qui permettaient aux visiteurs d’inscrire 18 pts en 6 minutes et de filer à 45-54. Un trou que les Principautaires n’allaient plus parvenir à combler. Bien au contraire.