Braine encore trop court
Braine - Bourges (Fr) : 63 - 72
Publié le 07-11-2019 à 06h35
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/REYNIFWQQFEZJICKEL6XBWFRVY.jpg)
Évolution du score: 13-15, 28-38, 41-57, 63-72
BRAINE (17/42 à 2 pts, 5/18 à 3 pts, 14/22 LF, 43 rbds, 13 ass., 16 F.): Diawakana 0, ORTIZ 11 (1x3), WALLACE 17 (2x3), TRAHAN-DAVIS 17, Treffers 0, Grzesinski 0, SIKSNIUTE 5 (1x3), HANDY 0, Malashenko 5 (1x3), Lisowa 8
BOURGES (21/43 à 2 pts, 8/16 à 3 pts, 6/9 LF, 28 rbds, 16 ass., 21 F.): Hamaoui 0, ELDEBRINK 10 (2x3), Dubie 2, CHARTEREAU 12, Rupert 2, MICHEL 4, Dabovic 16 (3x3), COLEMAN 19 (3x3), GODIN 7.
Hier soir, on a vu, pour la première fois lors de cette campagne, la différence entre une équipe taillée pour le top en Euroligue avec un mélange d'expérience et de talent, et une formation qui a les armes pour rivaliser, mais à qui il manque encore plusieurs petites choses pour faire la différence. Et pourtant quand Braine arrive à mettre du rythme, il peut faire tourner la tête de ses adversaires à l'image d'une remontée fulgurante dans le premier (de 0-13, le marquoir est passé à 13-15) et le dernier quart-temps. «Quand Braine est monté en intensité et a pris plus de risque, il nous a mis en difficulté, soulignait le coach berruyer Olivier Lafargue. C'est une belle équipe, costaude et je peux vous dire qu'on n'est pas arrivé ici en pensant que ce serait facile.»
Mais la régularité fait trop souvent défaut dans les rangs castors et l'addition se paye cash surtout quand en face l'adversaire se nomme Bourges. Le club le plus titré de France, pourtant privé de l'internationale française Yacoubou, malade, a très bien géré les débats et cela même quand les Brainoises sont revenues à 2 points à la 34e (57-59) en venant d'encaisser un 16-2 dans la vue. «On a réussi à reprendre le fil du match en se montrant plus intransigeant en défense», notait le coach français.
Dabovic, Eldebrink et Coleman ont aussi trop souvent été isolées à la ligne des trois points et face à des joueuses de ce calibre, souvent, ça fait mouche. Braine a pourtant montré de belles séquences et a, dans l'ensemble, dominé le rebond défensif. Mais comme à Orenburg la semaine passée, les pertes de balle sont trop nombreuses et à certains moments, on a senti les joueuses brainoises complètement larguées ou découragées… «J'ai eu des joueuses fantomatiques pendant trente minutes, pestait le coach brainois Frédéric Dusart. On a joué dix minutes sur quarante. On a pris une leçon d'intensité. C'est quand on n'a plus rien eu à perdre que j'ai enfin vu un peu d'excitation chez mes joueuses et une forme d'insouciance.»
La trêve internationale va sans doute faire du bien à Braine qui a besoin de retrouver du punch. Prochain match le 27 novembre à Venise.