Sacoor veut perpétuer la tradition du 400m
Lui, le contact avec les médias, il aime ça. Jonathan Sacoor, toujours une large banane au milieu du visage, surprend même en prenant lui-même des nouvelles de ses interlocuteurs.
Publié le 01-10-2019 à 06h36
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Le Beerselois de vingt ans conserve cette spontanéité de très bon aloi. «Je suis très heureux de me trouver ici, lance-t-il. Je vais prendre part, pour la première fois, au Mondial seniors.» Il a d’autant plus de raisons d’afficher un sourire hollywoodien qu’il lui a fallu attendre une invitation de la fédération internationale – et validée par la Ligue belge – pour que ça devienne réalité.
«Dans la forme de ma vie»
Ce mardi (15 h 35), il prendra part aux séries du 400m. Avec un moral au Zénith. «Je suis plus fort que lors de mon titre mondial chez les juniors», affirme-t-il. Il y a quatorze mois en Finlande, il avait fait sensation en montant sur la plus haute marche du podium, un chrono ébouriffant à la clé (45.03). «J'avais réalisé la course parfaite, mais, aujourd'hui, je suis dans la forme de ma vie. Ce que j'ai appris aux États-Unis me sert à présent.» «Il contrôle mieux son corps, ne se laisse plus seulement guider par sa nonchalance naturelle mais il ne l'inhibe plus non plus. Il est en train de trouver le bon équilibre», assure Jacques Borlée, son coach.
Du coup, celui qui retournera à l'université du Tennessee en janvier, entend donner au Qatar un nouveau coup d'accélérateur à sa carrière. «Je ne veux pas me focaliser sur un chrono précis, mais j'aspire à améliorer mon record personnel.» Pour la première fois depuis Osaka en 2007, il n'y aura aucun Borlée au départ du 400m mondial. «Je veux perpétuer cette tradition, même si Kevin et Jonathan ont placé la barre très haut», conclut-il avant de saluer son auditoire. Avec le sourire évidemment.