John-John Dohmen: «Rio n’est pas le bout du chemin»
Après une année sabbatique, John-John Dohmen est de retour en équipe nationale. Il veut gagner un grand tournoi avec les Red Lions.
Publié le 26-09-2017 à 06h00
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La dernière fois que John-John Dohmen est apparu sous la vareuse des Red Lions, c’était lors de la finale olympique, à Rio, le 18 août 2016. Dans la foulée, le milieu de terrain du Waterloo Ducks (29 ans) avait pris congé provisoirement de l’équipe nationale. Un peu plus d’an plus tard, celui qui porte le titre de meilleur joueur au monde se remet à la disposition du sélectionneur, Shane McLeod. Avec la World League et la Coupe du monde 2018 dans le viseur.
John-John, ce retour était-il clair dès le départ dans votre esprit?
Pas vraiment. J’éprouvais surtout le besoin de faire une pause dans la foulée des Jeux, après douze années passées dans le giron de l’équipe nationale. Il était temps pour moi de donner la priorité à la fin de mes études.
Quels sont les éléments qui ont dicté votre décision?
Le sentiment que la médaille d’argent de Rio n’est pas le bout du chemin. Il y a encore de beaux défis à relever avec les Red Lions. Depuis les Jeux olympiques, l’équipe a encore évolué. Elle montre depuis deux ans qu’elle est capable de remporter de grands tournois. Il ne lui manque plus grand-chose pour y arriver. Si elle n’en était pas capable, je ne serais pas revenu. Mais je ne me serais pas non plus remis à la disposition du sélectionneur si je ne me sentais pas au point, physiquement et mentalement.
Que vous a apporté cette année passée à l’écart des Red Lions?
Elle m’a permis d’évoluer dans la vie. J’ai obtenu mon diplôme d’ostéopathe, j’ai entamé ma carrière professionnelle et je me suis marié. Cela m’a fait le plus grand bien de m’extirper pendant quelques mois de la bulle hockey et de son microcosme.
N’était-ce pas trop frustrant de vivre l’Euro 2017 à distance?
Non, parce que ma décision était prise depuis pas mal de temps et elle était mûrement réfléchie. Après, cette défaite en finale face aux Pays-Bas était beaucoup plus frustrante, surtout en menant 2-0. Je l’ai vécue comme un remake de la finale des J.O. Comme à Rio, où le public était majoritairement argentin, les Red Lions ont joué devant une assistance essentiellement acquise à la cause néerlandaise.