Olivier Chausteur a besoin de souffler
L’entraîneur de Farciennes a mené son équipe en Ligue B. Cette saison a laissé des traces mais qui ouvre un nouveau cycle pour l’Oxyjeunes.
Publié le 27-04-2016 à 06h00
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En volley la saison arrive à son terme et c’est l’occasion pour nous de faire un bilan en compagnie d’Olivier Chausteur, coach de l’équipe N2 de Farciennes. Il évoque l’accession en Ligue B mais aussi son avenir au sein du club.
Olivier Chausteur, vos filles de N2 accèdent à la Ligue B, tout est bien qui finit bien finalement?
En effet mais rappelons un peu l’historique de cette équipe. L’an dernier, suite à l’arrêt de l’équipe pro, nous avons reconstruit une équipe avec des filles issues de provinciales et de N3. Nous avons pansé nos plaies mais l’objectif avec cette équipe était bien entendu de se maintenir en N2. Mais en janvier, nous nous sommes retrouvés en tête du championnat et nous avons commencé à y croire! Malheureusement au sein de l’équipe il existait des différences quant à la philosophie de jouer plus haut. À cela, se sont ajoutées quelques blessures. Nous avons eu un passage à vide mais comme vous le savez, je suis plutôt du genre à vouloir tout gagner. Nous avons décidé de réduire la cadence et la pression. Nous avions l’intention de terminer la saison en roue libre avec six joueuses. Mais un faux pas de Tchalou nous a permis de terminer deuxième et nous voilà en Ligue B. Tant mieux, cela va nous aider dans notre projet qui devait commencer au terme de cette saison.
Justement, qu’en est-il de ce nouveau projet à Farciennes?
Essayer de retrouver la Ligue B et s’y maintenir! Mais tout cela en n’ayant plus une majorité de joueuses étrangères. Nous voulons aligner une équipe comprenant un maximum de joueuses belges et du club.
Et vous, vous vous retirez du coaching de cette équipe fanion justement…
Oui, je le laisse à Jana Fedotova et je vais m’occuper des plus jeunes à partir de la provinciale 4. Mais je reste dans le management de l’équipe première. Justement pour créer un fil conducteur entre toutes les équipes du club.
Vous avez déjà coaché des plus jeunes?
J’ai déjà fait un peu de tout à Farciennes! Mais j’avoue qu’après tout ce qu’il s’est passé ces derniers temps avec les adultes, j’avais besoin d’autre chose, besoin de souffler. Le stress ne me procure plus de plaisir.
Au final, la saison 2015-2016 à Farciennes a encore été un bon cru avec une montée pour ses deux équipes premières?
Tout à fait! Et en plus, les garçons de N3 montent pour la deuxième fois d’affilée et ils sont en passe de réaliser un nouveau doublé Coupe-Championnat cette saison puisqu’ils sont en finale de la Coupe du Hainaut. Mais de manière générale, c’est une bonne saison pour le club. On y a remis une nouvelle dynamique, de l’ordre aussi. Puis notre accord avec les écoles, où nous nous rendons pour promouvoir le volley, nous a ramené une quarantaine de petites affiliées. Donc, c’est encourageant!
Et pas de garçons?
Ah non, ça, c’est un éternel problème en volley! Mais nous ne nous décourageons pas et nous sommes en train de créer une équipe masculine en provinciale 3!